Carignan : accès subventionné à l’écocentre de Chambly

La Ville de Carignan va subventionner les citoyens qui se débarrassent des rebuts en leur permettant d’avoir accès à l’écocentre de Chambly.
« On n’avait pas d’endroit pour disposer de nos rebuts, a expliqué le maire Patrick Marquès en ouverture de la séance régulière tenue mercredi dernier. Avec les subventions accordées aux citoyens, on va éviter de jeter des déchets. »
Une entente a été signée avec le Centre de tri Mélimax situé à Chambly. Son objectif est « d’optimiser le service de gestion des matières résiduelles. »
Ainsi, les citoyens munis d’une preuve de résidence peuvent le 3e samedi de chaque mois (le 26 mai exceptionnellement qui est le 4e samedi), de 7 h à 13 h, apporter les rebuts à l’écocentre. La Ville va offrir 25 $ pour chaque verge cube pour un total de 75 $. Toutes les quantités additionnelles seront à la charge des citoyens participants.
La subvention de 25 $ à 75 $ concerne les matériaux suivant : le bois de construction, le métal, le carton, les briques, le béton, la terre et la pierre. Un montant de 40 $ pour un maximum de 120 $ est offert successivement pour une ou trois verges cubes de : gypse, fibre de verre, tuile, céramique, toilettes, mousse, laine isolante, matières plastiques, asphalte, bardeaux de toiture, panneaux de mur extérieur synthétique, contenants souillés et autres matières non recyclables.
Sept samedis sont programmés, le dernier étant le 17 novembre 2018.

Plan directeur pour le réseau cyclable

La Ville de Carignan a octroyé un contrat de 20 580 $ à la firme Tetra Tech afin de préparer un plan directeur des aménagements cyclables sur l’ensemble du territoire.
« Toute la ville n’est pas desservie, commente le maire en entrevue. Il y a eu des demandes ponctuelles de certains secteurs d’avoir des liens cyclables. Au lieu de le faire à la pièce, on aura un plan directeur pour interconnecter les tronçons. » Il précise en outre que dans certains coins de la ville, des cyclistes ont accès à des pistes en direction de Chambly et Saint-Hubert, contrairement à d’autres secteurs qui sont isolés.

Webdiffusion de la séance du conseil

Le maire Patrick Marquès a opposé une fin de non-recevoir à un citoyen qui lui a rappelé sa promesse de diffuser les assemblées du conseil sur Internet.

« C’était un projet électoral. Je ne pense pas que les gens nous ont élus sur cette promesse-là.» – Le maire Patrick Marquès

Dans un échange avec le Journal de Chambly, le maire a affirmé qu’il y a « une évaluation de l’ensemble. On a pris une décision. On ne changera pas. (…) Il n’y a pas beaucoup de villes qui font des capsules ». Il ajoute qu’il n’empêchera pas les gens s’ils veulent filmer.
Plus tôt, lors de la période de questions, le maire a donné cette réponse au citoyen qui l’a interrogé sur sa promesse : « c’était un projet électoral. Je ne pense pas que les gens nous ont élus sur cette promesse-là. On a regardé; on a analysé les coûts (qui) sont à nos sens assez élevés pour cette année. Il y a un résumé (capsule du maire). C’est comme ça qu’on va procéder. »
Invité par le Journal de Chambly à chiffrer le coût, le maire s’est limité à dire qu’une telle information « n’est pas un document public (mais) un document de travail ».
Quant à la possibilité d’inclure la période de questions des citoyens dans ladite capsule, le maire a eu cette réponse face à une citoyenne qui le questionnait à ce sujet : « c’est quelque chose qu’on va évaluer ».

D’autres échos

Lors de la prochaine séance du conseil, les citoyens qui n’ont pas accès à un ordinateur ni à Internet pour prendre connaissance des points à l’ordre du jour auront le document papier sur place, a indiqué le maire à un citoyen qui aurait souhaité lors de cette soirée avoir en main ledit document.
Notons que désormais, les assemblées se déroulent sans papier. Les élus ont des tablettes et les citoyens peuvent suivre les points à l’ordre du jour sur un des deux écrans.