Conférence de Bernard Voyer pour le CIER de Richelieu

Le 4 mai avait lieu la conférence de Bernard Voyer à l’érablière Meunier de Richelieu, organisée par la Fondation Jeunesse de Richelieu dans le but d’amasser des sous pour le CIER.

Au cours d’un cocktail-bénéfice permettant à la Fondation Jeunesse de Richelieu d’amasser 4 000 $, M. Voyer a parlé de ses captivants périples, des changements climatiques ainsi que du CIER, entité avec laquelle il est partenaire sur le plan de la turbine éolienne.

Découlant de la vision de Claude Gauthier, le CIER est ce lieu riche en apprentissages dont bénéficient annuellement plus de 4 000 jeunes de niveau primaire depuis dix ans. Ingénieur de profession et membre du conseil de la Ville de Richelieu, M. Gauthier a su rallier la communauté autour de ce projet rassembleur. « À l’issue de ma scolarité, un mentor m’a transmis la ligne de pensée suivante, raisonnement que j’applique : ‘’ N’oubliez pas que vous avez été instruits par la population. Vous êtes redevables à celle-ci. ‘’ » philosophe l’homme consciencieux.

Problématiques modernes

Plus que jamais, les activités du CIER sont d’actualité et répondent à une crise réelle si l’humain ne change pas ses habitudes de vie. « Ici, les jeunes apprennent, à l’aide d’activités dynamiques liées aux sciences et à la technologie, l’environnement et le développement durable. Ces activités sont conçues selon les niveaux d’apprentissage de chacun des cycles du primaire », ajoute M. Gauthier quant au rôle que joue le CIER en soutien au corps professoral parfois surchargé.

« N’oubliez pas que vous avez été instruits par la population. Vous êtes redevables à celle-ci. » – Claude Gauthier

Embûches de construction

Ce bijou dont s’est dotée la Ville de Richelieu est le seul de la sorte dans tout le pays. La construction de celui-ci n’a toutefois pas été une sinécure. « On a débuté en renouvelant la cour de l’école primaire qui était en piètre état. Avec l’aide de la communauté, on a retourbé avant d’entreprendre la construction de ce bâtiment pensé selon les énergies renouvelables avec une éolienne, des panneaux solaires, une serre et un système de géothermie, toujours avec l’aide de citoyens volontaires qui se sont offerts généreusement selon les différentes étapes du processus », explique Claude Gauhtier. « On a démarré la construction en novembre 2007 avec 76 000 $ en poche. À un certain moment, malgré la contribution et l’engagement privilégiés que nous avons reçus, les travaux ont dû cesser, car nous n’avions plus d’argent. On s’est retroussé les manches pour trouver des sources de financement, puis treize mois plus tard était bâti ce lieu appelé à servir nos jeunes citoyens de demain », rapporte le persévérant conseiller du district 3.

Expansion à venir

Il y a du mouvement dans l’air au sein du CIER et des projets d’envergure sont à venir. Ce développement, qui n’est pas annoncé officiellement, permettra de toucher 7 000 jeunes, soit presque le double du nombre actuel.

Créer d’autres CIER

Présent à la conférence de M. Voyer, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur Jean-François Roberge répond ceci quant à l’initiative de construire d’autres CIER dans le but de propager ce modèle d’apprentissage bénéfique autant humainement qu’écologiquement : « Je tiens à saluer le travail effectué par le CIER auprès de la population de la région. Mon collègue Benoît Charrette (ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques) et moi-même voyons d’un bon œil les initiatives qui encouragent l’apprentissage des sciences dans l’optique des énergies renouvelables ».

Aussi partenaires du CIER :

• L’astronaute canadien Steve Maclean pour les panneaux solaires
• L’environnementaliste Dr David Suzuki à la géothermie
• Laure Waridel au toit végétal
• Jean Lemire au puits artésien