Manque de main-d’œuvre dans les conseils municipaux lors de ces élections municipales

Les prochaines élections municipales, dont les résultats sont attendus dans chacune des villes du Québec le 7 novembre, semblent déjà montrer une tendance, des citoyens moins motivés à devenir des candidats.

À la fin des inscriptions sur les listes électorales pour porter sa candidature aux prochaines élections municipales sur le territoire que couvre le journal, sur les 51 postes à pourvoir, 32 candidats étaient déjà élus sans aucune opposition.

À Sainte-Angèle-de-Monnoir, il n’y aura pas d’élections municipales car l’ensemble des candidats au poste de maire et de conseiller ont été élus par acclamation. Denis Paquin en tant que maire, Michel-F. Vézina au district 1, Isabelle Sévigny au district 2, Johanne Lacourse au district 3, Marcel Boulay au district 4, Lise Dufour au district 5 et Nicolas Beaulne au district 6.

Vendredi matin, alors qu’il fallait poser sa candidate avant 16 h 30, Saint-Mathias-sur-Richelieu n’avait aucun prétendant à présenter ni au poste de maire, ni au poste de conseiller dans les six districts de la Ville vendredi matin. Finalement une équipe s’est présentée à la dernière minute avec deux candidats indépendant. Ainsi Sylvain Casavant a été élu maire par acclamation, Natacha Garneau-Tremblay, élue par acclamation dans le district 1, Karine Potvin, élue dans le district 2, Valérie Casavant, élue dans le district 3 et Ghislain Bernard, élu dans le district 6. Une élection aura lieu dans les districts 4 et 5.

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C’est le nombre d’élus par acclamation dans la Ville de Sainte-Angèle-de-Monnoir. Avant même les élections municipales l’ensemble du conseil municipal est connu.

À Richelieu, quatre conseillers et un maire sont déjà élus. Claude Gauthier pour le poste de maire, Lucie Marchand dans le district 3, Tania Ann Blanchette dans le district 4, Jacques Darche, dans le district 5 et Bruno Gattuso dans le district 6. Une élection aura lieu dans les districts 1 et 2.

À Rougemont, il y aura un duel pour le poste de maire et dans le district 6. Sont élus dans le district 1 Jeannot Alix, district 2 Marielle Farley, district 3 Eric Fortin, district 4 Mario Côté et dans le district 5 Pierre Dion.
À Carignan, Patrick Marquès est élu par acclamation comme dans le district 2 Luc Laforge et le district 6 Daniel St-Jean. Une élection aura lieu dans les districts 1, 3, 4 et 5.

Pour la Ville de Marieville, un seul district aura son élection, le district 1. Le reste du conseil municipal est déjà connu. Caroline Gagnon est élue par acclamation mairesse, comme Geneviève Létourneau dans le district 2, Marc-André Sévigny dans le 3, Martin Paquette dans le 4, Louis Bienvenu dans le 5 et Gilbert Lefort dans le 6.

Seule la Ville de Chambly semble tirer son épingle du jeu. Un choix de candidats sera proposé au poste de mairesse, car deux femmes s’y présentent, et dans presque chacun des districts. Seul Luc Ricard dans le district 6 est élu par acclamation.

Pourtant, en prévision du scrutin municipal de novembre prochain, une campagne de l’UMQ a été menée ayant pour objectif de donner le goût aux gens de se présenter en politique et de s’investir dans la sphère publique. Une campagne de sensibilisation qui s’adressait aussi bien aux citoyens qu’aux élus.

La pandémie
L’objectif de la démarche était notamment de valoriser la démocratie municipale, mais le climat politique dans de nombreuses municipalités depuis la pandémie pourrait être une des raisons de ce rejet de ces gouvernements de proximité.

Une menace de l’intérieur
Il n’y a pas que l’intimidation envers les élus municipaux sur les réseaux sociaux qui est visée dans cette campagne. Il y a aussi la dégradation du climat politique dans de nombreuses municipalités, comme on peut le lire dans la campagne de l’UMQ, qui n’encourage en rien l’implication citoyenne.

La Ville de Chambly a vécu beaucoup d’épreuves lors des quatre dernières années. Elle semble cependant être l’exception à la règle.