CSDHR: Les parents invités à s’impliquer au secondaire

ÉDUCATION. La Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSDHR) remarque que les parents d’élèves du secondaire semblent moins tentés de s’impliquer dans les écoles et souhaite leur faire valoir le pouvoir qu’ils ont dans les décisions scolaires.

«L’implication des parents a une signification pour leur enfant. Elle leur montre l’importance qu’ils accordent à l’éducation et les rend fiers. C’est pourquoi les parents doivent conserver le souhait d’être impliqué au secondaire», estime Mario Champagne, secrétaire général et directeur des communications à la Commission scolaire des Hautes-Rivières.

C’est lors des assemblées générales, qui se déroulent dans chacune des écoles avant le 30 septembre, que les parents peuvent découvrir les possibilités qui s’offrent à eux. La première organisation dans laquelle ils peuvent s’impliquer est le conseil d’établissement. Celui-ci est formé d’un nombre égal de parents et de membres du personnel.

Le conseil adopte le budget de l’école ainsi que le projet éducatif, et approuve le plan de réussite qui permettent d’établir les objectifs pour répondre aux besoins des étudiants et les moyens de les atteindre.

«Nous pouvons avoir beaucoup d’influence en tant que parents au sein du conseil d’établissement. Souvent, les gens pensent que la commission scolaire décide tout, mais ce n’est pas vrai. La couleur que vont prendre l’école et la commission scolaire dépend de l’implication des parents. Celle-ci a une influence réelle sur les services offerts aux enfants», affirme Patrick Dubois, président du conseil d’établissement de l’école Pointe-Olivier à Saint-Mathias et président du comité de parents de la commission scolaire.

Les parents qui désirent s’impliquer davantage sur le terrain plutôt que sur le plan administratif peuvent décider de former un organisme de participation afin de donner un coup de main par exemple lors des activités de financement et des sorties.

Influencer des décisions

Les parents ont aussi la possibilité de devenir représentant de leur conseil au comité de parents de la commission scolaire. Celui-ci n’a pas de pouvoir décisionnel, mais il est seulement consultatif. Toutefois, selon M. Dubois, les parents qui en font partie peuvent avoir une influence importante.

«Depuis que j’y siège, nous avons influencé plusieurs décisions. Par exemple, les transferts multiples ne sont plus possibles en raison des nouveaux critères d’admissibilité des élèves. Les commissaires parents portent les dossiers devant le conseil des commissaires», explique-t-il.

Par ailleurs, il y a le comité EHDAA (Élèves handicapés ou avec des difficultés d’adaptation ou d’apprentissage) qui fait des recommandations à la commission scolaire en ce qui concerne les services offerts à ces élèves.

Peu importance l’instance où un parent s’implique Patrick Dubois croit qu’il peut avoir une influence. «Les parents ont un rôle important à jouer. S’ils l’utilisent comme il faut, ils peuvent changer les choses», conclut-il.