Des solutions pour harmoniser le milieu rural et agricole

SAINT-MATHIAS. Les problèmes causés par les barrages de castors et le fauchage des terrains vacants étaient à l’ordre du jour à la deuxième rencontre du comité consultatif en environnement et en agriculture (CCEA) de Saint-Mathias le 16 novembre, présidé

Comme l’apprend le secrétaire du comité et chef du service de l’urbanisme à la Ville de Saint-Mathias, les castors sont des animaux très territoriaux. Les barrages créés par ces derniers peuvent engendrer bien des problèmes sur les terres agricoles.

La discussion auprès du comité a permis aux intervenants du milieu agricole d’expliquer leur point de vue, spécifiant que les barrages peuvent nuire aux cultures. S’ils n’affectent pas le monde urbain, l’échange entre les deux milieux a permis au comité d’inviter le conseil municipal à agir dans ce dossier.

« Le comité propose des recommandations, mais c’est au conseil municipal de décider », précise M. Gaudet.

Au niveau du fauchage sur les terrains vagues, la proposition visait à laisser les arbres pousser, même si la politique de la Ville est d’entretenir les terrains pour éviter que la pelouse sur les terrains ne soit trop longue.

Promesse électorale

L’implantation de ce comité comptait parmi les priorités de la mairesse, qui souhaitait créer une symbiose entre le monde rural et urbain.

Même si elle ne vient pas du monde agricole, Mme Deswarte est très sensible à la réalité agricole, son conjoint œuvrant dans ce domaine. « Sans agriculture, il n’y a plus de pays. Il faut la protéger », insiste la mairesse.

L’objectif derrière la création de ce comité vise à favoriser le dialogue afin que tous les points de vue soient représentés. Il est composé de deux conseillers de la Ville, trois agriculteurs, deux membres qui résident dans la zone blanche de la Ville et deux membres substitut issus également de la communauté urbaine.

« Nous n’avons pas encore abordé de dossiers chauds. Nous avons tout de même une bonne représentation sur le comité. On peut apporter le vécu que les autres ont peut-être moins de notre domaine. Ça nous permet d’avoir une voix pour le monde agricole lors des situations plus délicates », estime Simon Halde, agriculteur impliqué depuis plusieurs années auprès de l’UPA et membre du CCEA.

La prochaine rencontre du comité devrait avoir lieu l’hiver prochain. Selon M. Gaudet, la protection des bandes riveraines pourrait être un thème abordé lors de cette rencontre, compte tenu de l’initiative de la MRC d’implanter SOLutions, un outil offert aux citoyens pour les aiguiller quant aux problèmes d’érosion.

Les citoyens qui souhaiteraient proposer des sujets à l’ordre du jour du comité peuvent le faire en communiquant avec M. Gaudet à la Ville.