Matthew Dubé reste debout malgré la défaite de son parti

ÉLECTION. Alors que les sondages prévoyaient un gouvernement néodémocrate en début de campagne, le parti s’est plutôt fait engloutir par la vague libérale. Mais le député Matthew Dubé de Beloeil-Chambly a réussi à se faire réélire avec une mince majorité,

Le député attribue d’ailleurs cette situation à un vote stratégique pour bloquer l’accès de Stephen Harper au pouvoir. En tant que progressiste, M. Dubé se réjouit que le règne des conservateurs soit achevé. Il précise que ses troupes demeureront à l’affût tout de même du nouveau gouvernement en poste.

« Au NPD, on n’a jamais eu peur des défis. On va écouter ce que les gens ont à dire et prendre le temps de bien les écouter. C’est un coup dur de perdre de bons collègues, mais aussi des amis. Ça ne peut seulement nous inspirer davantage à nous pousser à travailler encore plus fort », soutient M. Dubé.

Ce dernier ne perd pas de temps pour attendre, puisqu’il compte redéposer son projet de loi concernant les remboursements pour les établissements historiques, dont le Fort-Chambly.

Même s’il ne s’agit pas de la soirée espérée par le NPD, Matthew Dubé estime que le travail d’équipe aura été essentiel à sa victoire.

« C’est comme dans le sport. Seul, on ne peut pas faire de grandes choses, mais en équipe, on va toujours plus loin », lance-t-il fébrile après avoir été déclaré gagnant.

Lors de son discours, il a tenu à remercier sa conjointe, sa famille et ses amis, dont l’appui a été essentiel. « C’est touchant de voir que j’ai réussi à perdurer après la vague orange », ajoute M. Dubé.

Il salue les efforts des bénévoles au passage, rappelant que la circonscription est l’une des plus populeuses. Il était donc difficile pour lui de parler à tous les électeurs, mais Matthew Dubé assure que les bénévoles lui auront permis de partager ses idées.

 « Nous continuons dans cette belle relation que nous bâtissons ensemble depuis quatre ans. Soyez assurés que je vais continuer de porter votre voix à la Chambre des communes », conclut Matthew Dubé.