Fermeture de l’usine Parmalat: Un trou de plus de 355 000 $

MUNICIPAL. Marieville perdra beaucoup d’argent en 2016 avec la fermeture de l’usine Parmalat et la situation sera encore plus catastrophique dans l’éventualité où l’usine est démantelée.

La dernière « facture » de taxes payées par Parmalat en 2015 s’élève à plus de 355 000 $. Les taxes foncières s’élevaient à 21 984 $ pour l’année 2015. À cela, s’ajoute les taxes complémentaires, soit 10 839 $, et les taxes pour l’eau potable qui étaient « salées » pour ce type d’industrie, avec un montant de 322 948 $. Le tout, pour un grand total de 355 771 $.

Le maire de Marieville, Gilles Delorme, avoue que la perte sera dure à combler dans le prochain budget de la municipalité, mais refuse de parler de hausse de taxes pour les contribuables. « On va revoir tout nos services pour récupérer cette somme », affirme-t-il. Le conseil municipal refuse cependant de lancer la serviette et mise sur le rachat de l’usine par une autre entreprise pour relancer les activités. « La situation économique étant ce qu’elle est, c’est un peu normal que l’usine ne trouve pas preneur rapidement », affirme-t-il.

Le maire Delorme rappelle que Parmalat était tout de même le troisième plus gros employeur de sa municipalité après Infasco et Outils Gladu.

Perte inestimable

Même s’il se réjouit de la façon dont les employés ont été traités par l’entreprise Parmalat au cours des derniers mois, le maire de Marieville est déçu de la perte de cette industrie.

« Depuis les années 1880, il y a toujours eu à Marieville des entreprises de fromageries qui se sont succédé et qui ont occupé une place importante dans l’économie locale. Nous espérons que cette tradition va se poursuivre », conclut-il.