Mont Rougemont : protection en progrès

Nature-Action Québec (NAQ) annonce l’acquisition récente de deux terrains sur le mont Rougemont. L’organisme vise 30 % des terrains du site protégés d’ici 2030.

L’association NAQ protège 10 hectares supplémentaires de terrain sur le mont Rougemont. « Avec d’autres collaborateurs, nous comptons actuellement 340 hectares protégés, soit 10 % de la superficie du secteur, précise Sébastien Lévesque, chargé de projets adjoint de la structure. Nous visons les 30 % d’ici 2030. Il nous reste beaucoup de travail. »

Achat ou don

Récemment, NAQ a acquis deux terrains supplémentaires que l’organisme souhaite préserver de toute transformation par l’homme. « Ces espaces sont situés aux versants opposés de la colline, poursuit le spécialiste. Tous les territoires que nous pouvons protéger, nous les prenons. Cela peut se faire par achat ou don. Notre objectif est de pouvoir protéger ces espaces de manière légale et perpétuelle. »

Actif depuis 2002, l’organisme tire la sonnette d’alarme concernant la préservation du mont Rougemont, qu’elle estime indispensable pour la faune et la flore en Montérégie-Centre. « Le mont est entouré de terres agricoles exploitées, poursuit Sébastien Lévesque. Or, plusieurs oiseaux ont besoin de grandes étendues de forêt pour terminer leur cycle de vie. Dans le même ordre d’idées, des fleurs se retrouvent aussi là. »

Communiquer avec les propriétaires

La structure écologique veut étendre son influence sur le site. Pour cela, elle parle avec les différents propriétaires des terrains voisins. « On dialogue avec eux pour améliorer leurs habitudes, confie le chargé de projets adjoint. Le but est que, même s’ils exploitent leurs terres, ils peuvent éviter d’abîmer les sols ou encore laisser en friche certains coins non utilisés. »