Hugues Lavoie, copropriétaire du Domaine de Lavoie et de la Pommeraie d’Or, à Rougemont, souhaite trouver l’amour en participant à la huitième saison de l’émission L’amour est dans le pré.
Il fait partie des huit candidats en lice. De ceux-ci, cinq seront sélectionnés pour participer à l’émission selon les candidatures des prétendantes reçues.
Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire?
« À la base, c’est une employée qui m’a inscrit. On en avait parlé et j’avais dit que je le ferais sans penser aller plus loin. Un matin, elle m’a demandé combien je mesurais et d’autres questions. Dans la même journée, j’ai reçu un appel de la production pour une entrevue. À partir de là, c’est moi qui ai pris la décision de poursuivre. Je n’ai pas vraiment suivi les autres saisons, mais de ce que j’ai vu, ça a l’air sérieux et de fonctionner pour vrai. Je suis célibataire depuis un an. J’ai rencontré des femmes sans jamais trouver la perle rare. J’ai 36 ans, si je veux fonder une famille, il faut que je m’enligne dans les prochaines années. »
À quoi vous attendez-vous?
« J’y vais très simplement, sans mettre de pression. Je vais découvrir si ça fitte, sinon ce n’est pas plus grave. Une chose est sûre, je vais avoir du fun. Si ça ne fonctionne pas avec L’amour est dans le pré, je ne crois pas que je ne trouverai jamais. »
Qu’est-ce qui vous différencie des autres candidats?
« De ce que j’ai vu des autres saisons et des autres candidats, je n’ai jamais vu de vigneron ni de pomiculteur. Cet aspect me différencie aux yeux de la production.
On n’est pas directement en compétition avec les autres agriculteurs. Les prétendantes peuvent seulement poser leur candidature pour plus qu’un. J’ai une belle personnalité. Je ne suis pas un bourreau de travail. J’aime prendre le temps pour faire des activités. Comme je n’ai pas une entreprise avec des animaux, je peux me permettre de faire des activités. Je n’ai pas d’obligation quotidienne, je crois que ça peut être un plus pour une prétendante. »
Quel est votre parcours?
« Mes parents sont natifs de la Gaspésie. Ils ont acheté un verger à Rougemont quand j’avais trois mois. J’ai grandi sur l’entreprise familiale. Au départ, on produisait des pommes et on les vendait à des compagnies. Au fil des années, on a développé aussi le projet de vignoble. J’avais quinze ans quand on a planté les premières vignes. Ensuite, on a acheté une terre de grande culture qui est devenue le Domaine de Lavoie. Je suis aussi allé à l’université pour y faire un bac en ingénierie environnementale. Je l’ai terminé en 2007 et suis revenu dans l’entreprise. Mon père voulait l’accroître. On a fait de la plantation et on est aussi devenus propriétaires de la Pommeraie d’Or, notre voisin. Moi, je chapeaute toute la production. »
Pourquoi est-ce difficile de trouver l’amour en étant agriculteur?
« C’est plus difficile parce qu’on est plus occupé. Je travaille six jours par semaine, dix heures par jour. Ça, c’est quand j’ai quelqu’un dans ma vie, sinon je fais 80 heures par semaine! Dans les régions éloignées – c’est moins le cas pour moi à Rougemont parce que je suis un peu en périphérie de Montréal -, il y a moins de population, donc, moins de personnes célibataires. Il y a aussi que mon entreprise ne se déplace pas. La fille va obligatoirement devoir se déplacer. On n’est pas plus bizarre ou différent qu’un autre! »
Quel type de femme recherchez-vous?
« Je ne cherche pas nécessairement quelqu’un qui va travailler pour l’entreprise, mais qui va comprendre les enjeux d’un entrepreneur. Je souhaite qu’elle ait une indépendance. Je ne veux pas une fille qui reste à la maison à m’attendre tous les jours et que je me sente coupable de travailler. Il faut qu’elle ait un côté sportif. Je suis un gars qui aime bouger. L’été, je fais de la randonnée en montagne, et l’hiver, du ski et du snow. Je n’ai pas de critères précis quant au physique (il mesure 6 pieds 4 pouces). Je ne tomberai pas en amour avec la grandeur, mais avec la personne qui a de la joie et qui est souriante. Il faut aussi qu’elle ait un côté social. Si elle veut aider dans l’entreprise, elle aura à toucher au service à la clientèle. J’espère avoir des prétendantes diversifiées. »