La Ville de Chambly garde intact pour le moment le règlement concernant les animaux, entre autres, le genre canin.
« Le règlement est assez clair là-dessus : les propriétaires ont une responsabilité à ce que leur animal se comporte bien », rappelle le directeur général de la Ville, Michel Larose.
Au cours des dernières années, l’épisode des morsures causées par un pitbull qui a défiguré le visage d’un enfant à Brossard et le cas d’une dame à Montréal qui a été tuée par un pitbull a soulevé tout un débat émotionnel au point d’amener le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux à organiser des consultations. Un des points majeurs qui en est ressorti est celui de l’absence du consensus scientifique qui a finalement amené Québec à ne pas légiférer pour interdire la présence des chiens de type pitbull dans la province.
Chambly, à l’instar de plusieurs municipalités, n’interdit pas la présence de cette race de chiens. « Aucune restriction au niveau de la race, mentionne Michel Larose. Oui, peut-être les pitbulls sont ciblés à ce moment-ci, mais ça peut être n’importe quel gros chien : un berger allemand, un doberman ou un danois peut mordre un enfant ou un adulte. »
« On fait affaire à des individus qui ont une certaine connaissance de leur chien. On leur demande : “votre chien a une attitude pour aller voir un autre chien. Ayez un bon attelage et une muselière pour vous protéger vous et votre chien et protéger les autres individus. “ » – Michel Larose
Il y aurait une soixantaine de municipalités au moins qui ont interdit la présence de chiens type pitbull sur leur territoire. La MRC de Rouville a interdit plusieurs races appartenant à la catégorie pitbull. Du côté de la Vallée-du-Richelieu, McMasterville Otterburn Park et Saint-Mathieu auraient emboîté le pas à ce règlement.
Certes, posséder un règlement pour interdire cette race ne veut pas dire nécessairement l’appliquer en bonne et due forme. D’ailleurs, une autre des raisons qui a convaincu le ministre Coiteux d’abandonner le projet de légiférer est, dit-il, d’avoir été « très ébranlé » lorsqu’il avait appris que la Ville d’Ottawa n’est pas en mesure d’appliquer l’interdiction « parce qu’elle juge impossible de le faire ».
Chiens dressés
Certes, la réglementation qui a été revue en 2016 par la Ville est limpide en ce qui touche les chiens dressés pour d’autres raisons que celles d’adopter un bon comportement « Nul ne peut utiliser un chien d’attaque ou de protection pour la surveillance d’un bien ou d’une personne », lit-on dans le règlement. Dit autrement, précise le document, « on entend par chien d’attaque ou de protection un chien dressé, qui sert au gardiennage et qui aboie pour avertir d’une présence ou qui attaque, à vue ou sur ordre, une personne ou un animal ».
Faisant écho à ce point du règlement, le directeur général explique qu’un chien demeure avant tout un animal de compagnie. « On fait affaire à des individus qui ont une certaine connaissance de leur chien. On leur demande : “votre chien a une attitude pour aller voir un autre chien. Ayez un bon attelage et une muselière pour vous protéger vous et votre chien et protéger les autres individus. “ »
À l’heure où la patrouille animalière poursuit ou est en train de terminer sa tournée en vue du renouvellement des médailles, la Ville rappelle certaines règles aux propriétaires : dans les endroits publics et dans certains parcs, excepté les terrains de jeu et les parcs destinés aux jeunes enfants, tout chien doit être conduit au moyen d’une laisse d’une longueur maximale de 1,85 mètre, incluant la poignée. On exige aussi que le propriétaire ait en tout temps la capacité physique de retenir son chien et de la maîtriser pour que celui-ci ne lui échappe pas. On peut trouver la liste des parcs où on peut promener son chien en consultant le site :
www.ville.chambly.qc.ca.
La dame à Montréal, N’A PAS ÉTÉ MORDUE PAR UN pit-bull, mais par un mélange de boxer etc. Con se le dise !!!!!!