Noyade de Rémy Nolet : les services d’urgence se sont ajustés

SECOURS. Le 4 mai 2015, le Québec était secoué par la terrible histoire du jeune Rémy Nolet, 19 ans, décédé après que son canot ait chaviré sur le bassin de Chambly. Son corps n’a été repêché que deux semaines plus tard. À l’approche du premier anniversai

Plusieurs équipes des services de sécurité incendie des municipalités voisines, de la Sûreté du Québec (SQ), de la Régie intermunicipale de police Richelieu – Saint-Laurent, de l’escouade canine de l’Association québécoise des bénévoles en recherche et sauvetage, de l’unité d’urgence de Saint-Hubert de la SQ et un bon nombre de bénévoles s’étaient serré les coudes pour tenter de retrouver le corps de l’adolescent.

Le père de Rémy, Bobby Nolet, a lui-même coordonné les bénévoles, tout en participant activement aux recherches, du lever du soleil jusqu’à son coucher.

Plusieurs embûches

Le jour de l’accident, la patrouille nautique de la Régie n’était pas équipée pour être mise à l’eau. Les agents avaient dû compter sur le Service de sécurité incendie de Chambly, qui avait mis sa flotte à l’eau dès le soir de la disparition du jeune homme.

Comble du malheur, l’hélicoptère de la SQ était en maintenance. Il avait fallu attendre le renfort du Centre de recherche et de sauvetage de Trenton, en Ontario.

Le directeur du Service incendie de Chambly, Stéphane Dumberry, mentionnait alors que ses hommes avaient reçu l’appel vers 19h30, le soir du 4 mai. «L’hélicoptère est arrivé à 1h du matin», précisait-il à l’époque.

Des ajustements

«C’est un événement que nous ne sommes pas près d’oublier. Après ce malheureux cas, nous avons poussé pour avoir notre propre embarcation en 2016. Avant, nous étions en location», explique le capitaine de la Régie intermunicipale Richelieu-Saint – Laurent, Yanic Parent. Il indique qu’avec sa propre flotte, la Régie pourra intervenir avec davantage de flexibilité.

Huit véhicules ont également été munis de trousses riveraines, pour permettre aux patrouilles d’intervenir en situation d’urgence sur l’eau. Ces dernières contiennent des gilets de sauvetage, des perches, des crochets, etc.

«Nous avons eu des rencontres pour déterminer comment optimiser nos façons d’intervenir avec les différents services d’urgence pour ratisser le territoire plus efficacement et déterminer le carré de sable de chacun. Nous avons créé des partenariats solides», estime le capitaine Parent.

Du côté du Service de sécurité incendie de Chambly, Stéphane Dumberry informe que ses équipes se sont procuré des nouveaux appareils GPS pour améliorer la précision des recherches, en plus d’une deuxième motomarine.

«Il faut savoir que nous avons un mandat d’intervention, et non de recherche. Nous avions poursuivi les recherches grâce à l’autorisation du maire», ajoute le directeur. Son service intervient entre 10 et 25 fois par saison pour des sauvetages.