Championnat de cornemuses et tambours: deux Chamblyens s’illustrent en Écosse

MUSIQUE. Pour la première fois depuis 80 ans, le Championnat mondial de cornemuses et tambours de Glasgow en Écosse accueillait un band québécois, en août dernier. Les Chamblyens Nolan-Patrick et Makayla Cunningham ont participé à la compétition, avec l’A

«C’est une expérience inoubliable! C’était notre première fois en Écosse et on espère y retourner tous les deux ans pour la compétition!», lance la joueuse de tambour ténor Makayla, âgée de 13 ans.

Son frère de trois ans son aîné et cornemuseur, Nolan-Patrick, a également apprécié le voyage, qui lui a permis d’entendre un grand nombre de groupes. C’est avec plusieurs trucs et de nouvelles pièces qu’il est revenu au Québec.

Les deux adolescents poursuivent ainsi l’héritage culturel de leur père, d’origine écossaise. «Mes frères jouent de la musique, mais moi je n’ai pas l’âme d’un musicien», plaisante leur père, Chris.

Musiciens depuis l’enfance

Dès l’âge de 8 ans, Nolan-Patrick a débuté la pratique de la cornemuse, reconnue pour être excessivement difficile à jouer.

«Ça m’a pris environ deux ans à réussir à jouer une chanson. Ça prend énormément de souffle et c’est assez lourd comme instrument», explique le jeune homme.

Sa sœur, elle, préfère le tambour ténor et la danse écossaise. Avec les cadets et l’Association Black Watch, elle assure le rythme et les figures avec ses bâtons.

«Jouer du tambour, c’est presque une chorégraphie. Ça semble facile quand on regarde, mais c’est autre chose quand on essaie. Quand j’apporte mes bâtons à l’école, mes amis ne comprennent pas comment je fais», explique Makayla.

Inoubliable

Le groupe des deux Chamblyens est arrivé 54e<sur les 72 bands de leur catégorie. Un résultat qui les rend fiers, puisqu’ils en étaient à leur première participation.

«On va voir les meilleurs bands au monde. Nous avons été les premiers à passer dans notre catégorie. La veille, nous avions joué près d’une heure sous la pluie. Il a donc été difficile d’accorder tous nos instruments ensemble. Les cornemuses sont très sensibles à l’humidité», explique le jeune musicien.

Au cours de son voyage, la famille Cunningham a joué un peu partout en Écosse, y compris au château d’Édimbourg.

«Les paysages sont magnifiques. Le gazon est tellement vert et l’architecture est vraiment impressionnante», raconte la jeune fille.

De retour au Québec, les Cunningham poursuivent les pratiques, pour se préparer aux prochaines parades.

«J’ai eu la chance de jouer pour mon emploi d’été, au château Ramezay, à Montréal. On va rester longtemps dans l’Association, tous nos amis les plus proches s’y trouvent», termine Nolan-Patrick.