Une entrée résussie malgré une fin abrupte
Raphaël Lavoie était tout feu tout flamme avec sa nouvelle équipe, les Saguenéens de Chicoutimi, avant que la Ligue de hockey junior majeur du Québec ne cesse ses activités en raison du COVID-19.
En début d’année 2020, Raphaël Lavoie était échangé pour la toute première fois de sa carrière. Il passait des Mooseheads d’Halifax aux Saguenéens de Chicoutimi. Au moment d’écrire ces lignes, en 24 parties avec les Sags, le Chamblyen avait accumulé pas moins de 18 buts et 18 aides, aidant son équipe à remporter 17 de ces joutes. Le Journal de Chambly s’est entretenu avec le joueur qui est la propriété des Oilers d’Edmonton.
Comment s’est passée votre acclimatation entre la ville d’Halifax et celle de Chicoutimi?
« Ça a super bien été. Les gars sont très gentils et accueillants. L’esprit d’équipe est au rendez-vous et c’est pour cela qu’on gagne nos parties. »
Sur la glace, comment on s’acclimate à sa nouvelle équipe, ses nouveaux coéquipiers afin que s’installe la chimie?
« Il y a eu beaucoup de changements en raison de nombreux blessés. Ça m’a permis de jouer avec plein de gars différents ce qui devrait aider pour les séries, car j’ai une petite base avec tout le monde. Ça permet de comprendre leur façon de jouer. »
36 – C’est le nombre de points accumulés par Raphaël Lavoie en 24 parties depuis son transfert à Chicoutimi.
À votre arrivée, est-ce que l’entraîneur-chef Yanick Jean vous a rencontré pour situer ses attentes en ce qui a trait à votre rôle?
« Il m’a expliqué pourquoi l’organisation est allée me chercher. L’équipe veut gagner cette année et mon ajout à l’équipe est un pas dans cette direction. »
À Chicoutimi, à quoi ressemble l’ambiance hockey? Y a-t-il une effervescence entourant l’équipe?
« Oui, l’équipe attire l’attention. Les estrades sont pleines, l’aréna est rempli, l’ambiance est bonne. Les gens sont solidaires et nous soutiennent. C’est une ville où il fait bon jouer. »
Pensez-vous déjà à votre prochaine saison et où vous serez?
« Je ne suis pas tant rendu là dans mon cheminement, mais c’est inévitable que j’y pense un peu. C’est ma carrière, après tout, mais pour l’instant, je suis ici, à Chicoutimi, dans le moment présent. »
La Ligue de hockey junior majeur du Québec parle d’un règlement dans le but d’enrayer les bagarres. Que pensez-vous des bagarres dans votre sport?
« J’aimerais que les bagarres demeurent. Les gars qui le font sont consentants pour x raisons qui leur appartiennent. Ça fait partie de la game, ça a sa place. J’ai jeté les gants trois ou quatre fois dans mon stage junior. Je n’ai jamais été forcé à le faire. Y a des gars qui passent leur carrière sans jeter les gants. Les batailles sont rares, je les garderais. »