Saint-Césaire : la course HYROX est une discipline en croissance
La Césairoise Paméla Boucher a participé à un événement de type HYROX, une discipline dont le nombre d’adeptes pourrait bien croître au fil des années.
C’est une simulation de HYROX qu’a vécue Paméla Boucher. La discipline hybride combine à la fois la course à pied et des stations d’entraînement fonctionnel, où les participants courent 1 km suivi d’une station d’entraînement fonctionnel, le tout répété huit fois.
À Saint-Hyacinthe, le 8 février dernier, Paméla Boucher a participé en équipe à l’événement avec Marie-Joëlle Gray-Charpentier. Issue du triathlon, la compétitrice de Saint-Césaire s’est lancée sans attentes trop élevées. Cherchant d’abord à compléter l’épreuve en 1 h 30, elle l’a cependant bouclée en 1 h 08, terminant 16e sur 150 dans sa catégorie. En tout, environ 700 sportifs étaient de la partie dans une salle de 45 000 pieds2.
« C’est accessible à tous. C’est beau de voir les gens se surpasser. » – Paméla Boucher
Se préparer pour le HYROX
Isaac Dubé est l’un des organisateurs et promoteurs de la simulation qui s’est déroulée à Saint-Hyacinthe. « On veut que nos courses permettent aux gens de se préparer à faire de vrais HYROX dans d’autres pays », mentionne-t-il. Jusqu’à maintenant, la bannière HYROX n’a pas encore déployé de courses au Québec. En termes d’organisation, M. Dubé chiffre la valeur des équipements requis dans les différentes stations à 110 000 $.
Les 19 et 20 avril, à Québec, une autre simulation HYROX aura lieu. Paméla Boucher visera cette fois un podium.
Accessible à tous
S’adressant aussi bien aux athlètes professionnels qu’aux amateurs d’entraînement aguerris qui cherchent à passer au niveau supérieur, HYROX est décrit comme étant un sport pour tout le monde. « J’ai vu des gens plus ou moins en forme qui ont complété la course, fiers d’eux. C’est accessible à tous. C’est beau de voir les gens se surpasser », remarque Paméla Boucher.
Isaac Dubé renchérit. « C’est un beau défi, mais tout le monde peut le faire. Rien n’est nécessairement technique ou compliqué. C’est vraiment pour tous », estime-t-il. En ce sens, les diverses catégories permettent de démocratiser la discipline.
Les huit exercices
Les huit kilomètres de course sont ponctués d’autant d’exercices. La première station d’entraînement HYROX est le 1000 m sur l’ergomètre de ski, qui cible principalement les muscles des bras, des épaules et du tronc. Cependant, lorsqu’il est effectué efficacement, il implique aussi les muscles du bas du corps, ce qui fait du SkiErg un mouvement complet.
La deuxième station d’entraînement est la poussée de traîneau (sled push). Ce mouvement cible les muscles du bas du corps, y compris l’ensemble de la chaîne postérieure, le tronc et les muscles antérieurs des cuisses en particulier.
Le troisième segment implique le 50 m de traction de traîneau (sled pull). Les muscles fessiers, le dos, les biceps et l’ensemble du tronc sont mis à l’épreuve pendant cette station d’entraînement.
La quatrième station, le 80 m burpee broad jump, est un entraînement complet du corps à la fois aimé et détesté.
« L’essayer pour la première fois peut sembler difficile, mais beaucoup de nos athlètes réguliers considèrent maintenant cette station comme l’une de leurs préférées », est-il décrit sur le site de HYROX.
La station numéro cinq intègre le second ergomètre de cette course de remise en forme. Les 1000 m de rameur marquent le début de la deuxième moitié de ta course HYROX.
Pour 200 m de farmer’s carry, ou transport du fermier, il faut solliciter les muscles du haut du dos, les abdominaux et la force de préhension.
Puis vient la station d’entraînement numéro sept, qui demande d’effectuer des fentes marchées avec 10, 20 ou 30 kilos sur le dos. Elle cible principalement les muscles des cuisses et des fessiers.
La dernière étape est le ballon au mur (wall-ball). La ligne d’arrivée étant en vue, il est temps de terminer la course en beauté après ces efforts soutenus.