Raphaël Lavoie jouera en Suède
Le Chamblyen Raphaël Lavoie se tourne vers la Suède et évoluera avec la formation de Rögle BK, de l’autre côté de l’Atlantique.
Le 38e choix au total de l’encan de 2019 assurera son développement compromis par l’incertitude qui règne dans les ligues professionnelles de hockey en Amérique du Nord. En demeurant en sol américain, le deuxième choix des Oilers de Edmonton, qui a signé un contrat de trois ans en mars avec le club albertain, aurait pu ne pas disputer de parties avant décembre, considérant qu’il se rapporterait aux Condors de Bakersfield, équipe école des Oilers, ou directement aux Oilers.
« Ne sachant pas quand redémarrerait la Ligue américaine, pour mon développement, c’est la bonne décision à prendre. Je vois cela comme une nouvelle aventure et je suis intrigué de voir ce que la Suède a à m’offrir », mentionne l’attaquant de 20 ans.
« Il aura la chance de jouer dans un gros calibre. Pour son développement qui se déroule actuellement bien, c’est une bonne chose. Son coup de patin avait été pointé du doigt mais il a connu un bon été et il a travaillé fort sur cet aspect. Ça me rappelle quand je travaillais avec Anthony Mantha il y a trois ans. Son patin était considéré comme une lacune mais il vient de connaître deux grosses saisons dans la Ligue nationale », indique le Césarois François Borduas, entraîneur des habiletés individuelles. Au fil des années, l’homme a contribué entre autres au développement des Jérémy Roy, Mathieu Joseph, Pierre-Olivier Joseph ainsi que d’Anthony Beauvillier qui aurait atteint le plateau des vingt buts cette saison avec les Islanders de New York s’il avait été en mesure de disputer toutes les parties.
« Je vois cela comme une nouvelle aventure et je suis intrigué de voir ce que la Suède a à m’offrir. » – Raphaël Lavoie
Amérique vs Europe
Le hockey nord-américain diffère du hockey européen de par son style et de par la dimension des patinoires.
« Je sais que c’est différent mais je verrai sur place quant à mon adaptation. À Chicoutimi, je jouais sur une glace olympique déjà, ça devrait aider. Pour la façon de jouer, je vais voir sur place », fait part celui qui a joué pour les Mooseheads et les Saguenéens dans les rangs juniors.
« Oui, ce sont de grandes patinoires mais Raphaël a connu ça dans les championnats mondiaux. Il connaît la game : il fait de bonnes passes, il sait se démarquer et son lancer est de calibre LNH. Il va jouer contre des gars de 30 ans qui ont joué dans la LNH. C’est une belle opportunité pour lui », ajoute M. Borduas.
C’est Éric Gélinas, un autre protégé de François Borduas et ancien joueur des Canadiens, qui avait référé Raphaël Lavoie à l’équipe en Suède.
« Je crois qu’il est le seul Québécois dans l’équipe. Il faudra que j’apprenne à parler suédois », complète le hockeyeur qui attend ses papiers d’immigration afin de s’exiler dès possible.