Mathieu Fauchon dans le ring le 20 février

Atteint de spondylarthrite ankylosante depuis sept ans, Mathieu Fauchon livre un combat quotidien contre cette maladie inflammatoire qui touche le bassin et la colonne vertébrale. Le 20 février prochain, il montera dans le ring de boxe pour prouver qu’ave

Mathieu Fauchon avait 21 ans lorsque les symptômes de la maladie sont apparus. «C’était le 11 février 2009. J’ai senti une douleur au genou. J’ai vu plein de médecins, mais ils ne savaient pas ce que j’avais. On me prescrivait des anti-inflammatoires. J’avais encore des douleurs. J’ai même perdu l’usage de ma jambe gauche. Je me déplaçais avec une canne et j’ai dû réapprendre à marcher», dit-il.
Éducateur spécialisé à la Commission scolaire des Hautes-Rivières, Mathieu Fauchon raconte avoir effectué beaucoup de recherches sur Internet pour en savoir davantage sur sa maladie.
«J’avais tous les symptômes de la spondylarthrite ankylosante, une maladie génétique. C’est une infection qui a réveillé le gène. On dit que la maladie prend sept ans à se confirmer», mentionne le résident de Richelieu.
Contrôle
Plutôt que de s’apitoyer sur son sort, Mathieu Fauchon a pris les moyens pour ne pas que la maladie devienne un obstacle à ses activités quotidiennes.
«Même si la douleur est présente, j’essaie de contrôler ce que je peux contrôler. J’ai changé mes habitudes de vie. Je fais attention à mon alimentation, je me couche plus tôt et je me tiens en forme. Je marche, je cours et je pousse mes limites. C’est possible d’être actif malgré la maladie.»
Entraînement
En plus de pédaler 1000 km de vélo et s’adonner à du hockey cosom, Mathieu Fauchon s’est lancé dans la boxe, il y a tout juste un an.
«Ça faisait plusieurs années que je voulais faire de la boxe. Je me sentais bien physiquement. J’ai commencé graduellement, une fois par semaine. L’automne dernier, j’ai augmenté le rythme d’entraînement», précise celui qui suit les conseils de l’entraîneur Marc-André Gauthier chez Pro Boxe à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Mathieu Fauchon est dans le dernier droit de son camp intensif en vue de son premier combat, le 20 février, au Centre sportif Saint-Noël-Chabanel, dans le secteur Iberville.
Au moment d’écrire ces lignes, le boxeur de 200 livres ne connaissait toujours pas son adversaire. «Je vais être prêt. L’important pour moi, c’est de vivre le moment. Je sais que ce sera une belle expérience, peu importe ce qui arrive. Chose certaine, je vais tout donner», conclut-il.
À noter qu’une partie des profits du gala sera versée à la Société d’arthrite.