Les véhicules hors route recherchés
Depuis la réouverture des magasins à la fin juin, le magasin Eskape, à Chambly, a connu un engouement important. Il peine maintenant à suffire à la demande puisque les fournisseurs sont en rupture de stock.
Jimmy Bérard, propriétaire, souligne qu’en quelques semaines à la suite de la réouverture, il a récupéré l’argent qu’il n’a pu faire durant les mois où le magasin a dû fermer, soit en avril, mai et juin.
Il constate que davantage de nouveaux clients franchissent la porte de son magasin par rapport au passé. « Il y a des gens qui ont toujours voulu en faire ou qui avaient mis cette passion de côté, qui investissaient l’argent dans d’autres loisirs, qui viennent acheter des quatre roues, des motocross ou des motoneiges », soutient-il.
Le propriétaire souligne que pratiquer ce loisir respecte les mesures d’hygiène qu’impose la pandémie. C’est possiblement l’une des raisons qui amènent des gens à découvrir ou à renouer avec ce loisir. Lorsqu’il livre un véhicule à un client, ce dernier a tout en main pour aller chercher les éléments afin d’être conforme aux règlements et d’immatriculer son bolide.
« On aurait la capacité de faire plus d’argent, mais on n’est pas capables de fournir parce que les fournisseurs sont en rupture de stock. » – Jimmy Bérard
Approvisionnement difficile
L’entreprise vend des véhicules neufs, d’autres usagés ainsi que des pièces de remplacement. Actuellement, le plus important défi est l’approvisionnement. « On aurait la capacité de faire plus d’argent, mais on n’est pas capables de fournir parce que les fournisseurs sont en rupture de stock », avance Jimmy Bérard.
Le phénomène est le même pour l’approvisionnement dans l’occasion. « Les particuliers qui veulent vendre leurs véhicules savent qu’ils ont juste à les afficher pour les vendre », relate-t-il.
Le propriétaire du commerce mentionne que la demande est mondiale. Il ajoute que dans certains pays, la production a cessé temporairement en raison de la pandémie, ce qui réduit la quantité de produits offerts sur le marché.
« On s’est fait couper 40 % de la marchandise que l’on a commandée pour l’an prochain. Les fournisseurs ne parviennent pas à suffire à la demande qui est en hausse »,
soutient-il.
Le propriétaire mentionne que, quotidiennement, des clients annulent des commandes parce que les délais sont longs.