Le Tour Charles-Bruneau s’arrête à Chambly
Au sein de leur périple, une cinquantaine de cyclistes ont fait escale, le 5 juillet, au parc des Patriotes, unissant leurs efforts pour la même mission, soit celle d’améliorer le sort des enfants chez qui l’on a diagnostiqué un cancer.
Sur dix trajets à travers la province, près de 850 cyclistes ont parcouru entre 50 et 600 kilomètres avec l’espoir commun de mettre fin au cancer pédiatrique en participant au Tour CIBC Charles-Bruneau.
Sous un soleil de plomb, par vagues, ils ont fait leur entrée, revêtant des cuissards, dans le parc du district 4. Certes, ils ont cherché des coins d’ombre et des zones pour s’abreuver, mais ils avaient de pair le sourire et le sentiment du devoir accompli.
« Ce fut une démarche collective professionnelle initialement. Quand on vit l’arrivée, c’est très émotif, très beau. Ça devient une drogue et on veut le refaire », explique Pierre Saint-Laurent, un cycliste lavallois qui en est à sa sixième participation.
Porte-parole, Paul Doucet
Pour une neuvième année, c’est le comédien Paul Doucet qui assure, accompagné de Pierre Bruneau et d’Yvan Martineau, le rôle de porte-parole du parcours de l’Espoir.
« J’ai l’incroyable chance d’être un père d’enfants en santé, mais, justement, ça n’empêche pas de participer. » – Paul Doucet
« Chaque année, l’amélioration est fulgurante. Les dons qui ont été faits au fil du temps ont permis de maximiser les services en région pour ne pas que les familles aient à s’expatrier dans les grands centres urbains. Les médecins sont optimistes et la recherche progresse, on sauve de plus en plus de vies et ce que nous faisons aujourd’hui contribue », exprime avec cœur Paul Doucet.
Le comédien renchérit : « On ne peut demeurer insensible devant cette injustice qui fauche des êtres en si bas âge. J’ai l’incroyable chance d’être un père d’enfants en santé et mon réseau de proximité n’est pas touché, mais, justement, ça n’empêche pas de participer.
Ambiance positive
Sillonnant les routes du Québec parmi plusieurs options de parcours, de multiples cyclistes ont renoué pour la valeureuse cause. « C’est un mouvement d’entrain, de plaisir, de camaraderie. C’est la sixième année que je fais partie du parcours quatre jours et on se retrouve cycliquement pour l’événement. On revoit des familles, des enfants qui guérissent à travers ceux que nous perdons, tout en découvrant de nouveaux coins de pays. Des liens se tissent et c’est l’expérience humaine découlant de tout ça qui nous marque à vie », conclut Paul Doucet, encore essoufflé de son étape.