Le 25 tournoi pee-wee de Chambly est en branle

Depuis le 6 janvier, et ce, jusqu’au 19 du même mois, les hockeyeurs pee-wee venant de différentes régions du Québec ont l’occasion de démontrer leur savoir-faire dans le cadre de la 25e édition du tournoi pee-wee de Chambly.

Plus de 52 équipes inscrites au coût de 885 $ pour un minimum de trois parties, approximativement 780 joueurs répartis en 5 catégories venant de la Rive-Sud, secteur de Montréal, de l’Abitibi, de l’Outaouais, du Centre-du-Québec et d’autres coins de la province se sont donné rendez-vous sur la surface glacée d’un Centre sportif Robert-Lebel plus accueillant que jamais.

« Chaque année, en septembre, on remplit le formulaire pour réserver le tournoi de Chambly. Hockey Québec fait attention que les tournois de même catégorie ne se chevauchent pas trop en ce qui a trait aux dates. Depuis novembre, notre tournoi est complet. Le tournoi se remplit tout seul. Nous n’avons pas de publicité à faire. Si l’on a des espaces à remplir, on sollicite les directeurs d’organisation, mais ce n’est pas notre cas », indique Francis Cordeau, président du tournoi.

Spectre de l’autisme

Une tendance prend son essor dans le hockey amateur, soit celle de faire de la place aux enfants à besoins particuliers.

80 – C’est le nombre de joueurs à besoins particuliers qui participent au tournoi de hockey de Chambly.

« Nous avons retiré la joute des étoiles, cette année, et créé un espace pour le hockey adapté. Quatre-vingts jeunes qui trouveraient difficilement leur place dans un programme de hockey régulier auront une heure et demie de glace pour eux. Ils sont habituellement accompagnés de leurs parents sur la glace. Nous allons leur faire vivre l’ambiance d’une sorte de finale. Sous la supervision d’un arbitre, les joueurs seront présentés avec show de lumière et boucane. Ça va permettre aux parents de prendre davantage le rôle de spectateurs », souligne le président.

Parents agités

Le hockey, étant inscrit dans l’ADN des Québécois, peut devenir parfois une zone d’émotions et rendre des parents agités, particulièrement dans un tournoi aux parties condensées.

« Nous nous tenons dans l’allée menant aux vestiaires. Il pourrait arriver, lorsqu’un arbitre vient parler à un entraîneur, qu’un parent veuille s’interposer, mais c’est à l’entraîneur de replacer le parent. En tant que président, j’ai l’autorité de mettre fin à une partie si ça dégénérait, mais je ne l’ai jamais vécu en cinq ans », affirme M. Cordeau, qui conclut en glissant un mot sur Raphaël Lavoie, qui a vécu son hockey mineur à Chambly.

« C’est un petit gars de chez nous, il faut être fier de ça. Il serait intéressant de l’inviter un jour à, peut-être, faire une mise au jeu protocolaire. »