Un passionné de pêche passe du bateau à l’écran

Marc-André Girard est passionné de pêche. Cette année, il a décidé de partager cette passion avec les internautes, tels Cyril Chauquet ou Bob Izumi, en proposant des capsules Web portant sur la pêche.

Dans sa première capsule de L’ADN du pêcheur, il affirme d’emblée parler juste de pêche, à en être « fatiguant ». Le Chamblyen de 35 ans pratique ce loisir depuis qu’il est enfant. « Je souhaite faire découvrir ma passion. Jeune, je regardais des émissions de pêche. J’ai toujours eu ce rêve d’en faire aussi », relate-t-il.

C’est grâce à son ami, Alexandre Vincent, que son rêve a pu être possible. C’est ce dernier qui filme et qui effectue le montage. « Sans lui, je n’aurais pas pu le faire », souligne-t-il.

L’objectif derrière la présentation de ces vidéos est de partager sa passion. « Je veux montrer mes sorties de pêche sans publicité. Parfois, j’en écoute et il y a beaucoup de publicités. Moi, je ne suis pas commandité. Les conseils que je donne viennent de moi. Je n’ai rien à vendre. C’est mon plaisir pour la pêche que je veux partager », affirme le Chamblyen.

Son but est de présenter environ six capsules cette année. Chacune se déroulera sur différents plans d’eau. On peut les visionner sur YouTube et via sa page Facebook, L’ADN du pêcheur.

« C’est mon plaisir pour la pêche que je veux partager. » – Marc-André Girard

Marc-André Girard est aussi, depuis peu, ambassadeur pour l’émission de télévision Roadfish, diffusée les dimanches à TVA Sports.

Passe-temps

La pêche représente pour lui un passe-temps depuis qu’il a commencé à marcher et à faire du vélo. « J’ai grandi près des chutes de la rivière Richelieu. Je reste encore dans la même maison que mon grand-père a construite. J’avais trois ou quatre ans et je me promenais près du cours d’eau. Je voyais les poissons et je voulais pêcher. Mes parents m’ont donc équipé pour le faire. J’étais aussi abonné aux revues de chasse et pêche. J’ai toujours continué de pêcher », raconte-t-il.

Aujourd’hui, celui qui œuvre au Service des loisirs de la Ville de Chambly se rend, deux ou trois fois par semaine, sur un cours d’eau pour s’adonner à son loisir. Il pêche sur le bord du canal, dans la rivière Richelieu, au lac Champlain aux États-Unis, sur le fleuve Saint-Laurent et sur le lac Saint-Louis.

Marc-André Girard attrape différentes sortes de poissons. Il a entre autres réussi à sortir plusieurs truites grises, achigans, esturgeons et dorés.

Sa plus belle prise jusqu’à maintenant est un maskinongé. « C’est un poisson qui est difficile à prendre. Tu peux en avoir un sur mille lancers. J’y ai été deux ans sans en prendre un. Là, j’ai trouvé la technique pour le déjouer. C’est un des poissons les plus prestigieux à prendre dans les eaux d’ici », évoque-t-il.

Son prochain défi est d’attraper un poisson de plus de 50 pouces. « Pour l’instant, mon plus long fait 48 pouces et demi. Je l’ai pris dans le fleuve Saint-Laurent », dit-il.

Il pratique ce passe-temps davantage pour l’activité que pour se nourrir. « Je ne garde aucun poisson, précise-t-il. Je pêche par passion. Je l’attrape, prends une photo et le remets à l’eau. »

Activité familiale

Père d’un garçon de 5 ans et d’une fillette de 7 ans, il se réjouit de voir son fils le suivre dans cette aventure. « Il dit toujours oui. Il dit même que c’est son bateau et pas le mien. Il aime vraiment ça. Je suis fier. Plus il vieillit, plus il vient souvent. Ça nous fait de beaux souvenirs et de belles photos. C’est important pour moi de passer le plus de temps possible en famille », mentionne-t-il.

De son côté, la passion ne lui vient pas directement de son paternel, qui ne pratiquait pas ce sport. « Mon père n’est pas un pêcheur, mais il m’emmenait sur l’eau. Mon grand-père était plus un amateur. Je ne sais pas exactement d’où me vient ma passion », avance le Chamblyen.

Marc-André Girard souligne qu’il aime se retrouver sur un plan d’eau. Il pratique également le kayak en eau vive et le surf. « Je suis un peu hyperactif. Quand je suis sur l’eau, j’oublie tout et je me concentre juste sur la pêche. C’est un endroit où je me sens bien », affirme-t-il.