Compétition d’ingénierie: Un Chamblyen remporte la première place

TECHNOLOGIE. Lancer une fusée, la faire atteindre plus 10 000 pieds d’altitude et ainsi décrocher la première place dans la catégorie de base de l’Intercollegiate Rocket Engineering Competition (IREC), c’est l’exploit qu’a réalisé le Chamblyen Dominic Bea

L’étudiant en génie électrique à l’ÉTS en était à sa deuxième participation à la compétition, qui se déroulait du 16 au 18 juin à Green River, en Utah. L’an passé, la fusée Hyperion II de RockÉTS avait remporté la 2e place dans une autre catégorie, la catégorie avancée, en atteignant 23 901 pieds d’altitude.

Cette année, la tâche de Dominic Beauséjour consistait à réaliser le circuit imprimé pour faire fonctionner la charge utile scientifique de 10 livres que devait transporter la fusée. La charge choisie par l’équipe pour sa 4e participation était une station météorologique. Celle-ci mesurait la température, l’humidité, la pression et la radiation de l’air.

Quatre caméras étaient incluses au module pour réaliser une vidéo à 360˚. Toutefois, en raison du trop long délai avant le lancement, elles ont fonctionné inutilement et elles n’avaient donc plus d’autonomie pour filmer une fois la fusée dans les airs.

«Ce qui a été le plus difficile, c’est la gestion du temps sur place», affirme Dominic Beauséjour qui a fabriqué la fusée durant un an avec son équipe.

Il a toutefois apprécié l’esprit d’équipe et a trouvé son expérience enrichissante. «Ça m’a aidé sur le plan technique, car j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques, déclare-t-il. J’ai aussi développé mon autonomie, car nous étions juste trois pour nous occuper de la charge utile scientifique.»

Des innovations importantes

L’équipe RockÉTS s’est distinguée par les particularités de sa fusée. Celle-ci était notamment munie d’un parachute autoguidé qui devait lui permettre de revenir à un endroit précis. Toutefois, bien que la fusée se dirigeait vers le lieu choisi, elle n’a pu résister aux vents contraires.

Un système d’éjection du parachute avait aussi été conçu par les étudiants à l’aide de coussins gonflables. Lors des éditions précédentes de la compétition, des bonbonnes d’air comprimé étaient utilisées pour réaliser cette action.

Le fuselage en fibres de carbone et de verre a aussi rendu la fusée plus résistance. De plus, les étudiants ont appris de leurs erreurs en peinturant la section de l’électronique en blanc au lieu de noir pour éviter que les matériaux ne surchauffent et cessent de fonctionner comme l’année précédente.

«Il y avait aussi une bonne cohésion entre les différents départements du club scientifique RockÉTS et la moitié des membres de l’équipe avaient de l’expérience», conclut-il.