Chambly : la patineuse Justine Miclette vise haut
La Chamblyenne Justine Miclette a pour objectif de briller au niveau international en patinage artistique. À 18 ans, elle a adapté son cycle d’études pour y parvenir.
Justine Miclette travaille dur sur la glace. « Je m’entraîne trois fois par jour, au rythme de quatre à cinq heures sur la glace quotidiennement. Je ne me vois pas faire autre chose, c’est la partie amusante de ma journée! »
« Mon objectif? Les Jeux olympiques! » – Justine Miclette
À 18 ans, la Chamblyenne a adhéré au programme Alliance Sports-Études, qui permet de remettre des bourses aux étudiants sportifs de haut niveau. « En échange, je vais réaliser mon cégep en trois ans et demi, explique-t-elle. D’autres sportifs le font en plus de temps, d’autres sont plus rapides. Cela dépend de chacun. De mon côté, j’assiste à des cours de sciences en laboratoire. Sans l’aide financière, je n’aurais pas pu les déplacer et j’aurais eu moins de temps pour patiner. »
Justine Miclette affiche beaucoup de persévérance au quotidien. Et pour cause, la patineuse souhaite se rendre au niveau international. « Mon objectif? Les Jeux olympiques!, affirme-t-elle. Si je n’y arrive pas, ce serait quand même de performer au niveau international. Pour le moment, j’occupe la 80e place mondiale, environ. Cela bouge en permanence. J’ai terminé onzième au dernier championnat canadien, mais j’espère pouvoir viser un podium l’année prochaine. »
Des sensations
Actuellement, la Chamblyenne prépare la saison. « Même s’il n’y a pas de compétition dans l’immédiat, c’est une période à ne pas négliger. Les compétitions qui arrivent fin juillet, voire début août, peuvent avoir une influence sur les prochaines compétitions internationales. »
Le temps passé sur la glace n’effraie pas la patineuse. « J’ai commencé sur la glace à trois ans et la compétition à six ans. Le patinage artistique est un sport beaucoup plus technique qu’on ne le pense. On fait des rotations dans les airs en prenant appui sur un pied. Le temps d’une fraction de seconde, j’ai l’impression de voler. »