Chambly des défibrillateurs à proximité

Avec la saison estivale, les activités sportives extérieures ont redémarré dans les parcs et sur les routes de Chambly. La sécurité se doit d’être présente. Est-ce toujours le cas?

Le sport a repris sa place dans les espaces verts de Chambly. C’est le cas des adeptes du Trifort de Chambly. Plusieurs fois par semaine, les athlètes se réunissent à côté de l’aréna Robert-Lebel pour s’entraîner. Benoit Paradis, porte-parole de la Ville, assure que les mesures de sécurité, en cas d’urgence, sont respectées. « Tous les bâtiments municipaux sont équipés de défibrillateurs par mesure de sécurité. Cela inclut également les bâtiments municipaux temporaires situés sur les boulevards Fréchette, Industriel et De Périgny, ainsi que le centre nautique. »

Une information que corrobore Cyntia Théberge, présidente du Trifort. « Oui, nous nous entraînons à proximité de l’aréna. Par contre, je dois admettre que de mon côté, je ne sais pas où se trouve le défibrillateur dans l’aréna. J’ai justement écrit un courriel à la Ville de Chambly pour avoir l’information. Je vais désormais m’assurer que l’équipe du conseil d’administration et nos entraîneurs connaissent tous sa localisation. »

De plus, certaines activités du Trifort ont lieu alors que l’aréna est fermé. « Dans ce cas-là, il est nécessaire de faire le 911 », poursuit Benoit Paradis. En cas de nécessité et d’accès à un défibrillateur, le Trifort de Chambly sait comment réagir. « Pour que nos entraîneurs puissent diriger les entraînements de triathlon, ils doivent être reconnus par Triathlon Québec (natation, vélo) ou Athlétisme Québec (course). Afin d’être reconnus, ils doivent avoir une formation à jour sur les premiers soins, qui inclut une formation RCR et sur les défibrillateurs. »

Défibrillateurs gratuits

Le club de pickleball, qui regroupe des adeptes de tous âges, possède son propre système d’urgence. « Lorsqu’on joue dans des écoles ou des arénas, nous avons des employés à proximité qui peuvent gérer les défibrillateurs, assure Diane Chapdelaine, la présidente. Nous possédons aussi une trousse de secours. Enfin, nous avons des médecins et des infirmiers, parmi nos membres, qui peuvent aider lorsqu’ils sont présents. »

La Fondation Jacques-de Champlain, en collaboration avec le gouvernement du Québec, annonce le lancement du programme Accès DEA, une initiative visant à améliorer l’accessibilité des défibrillateurs externes automatisés (DEA) partout dans la province. Grâce à ce programme, 900 DEA seront offerts gratuitement à des organismes, entreprises, établissements et lieux publics qui souhaitent mieux se préparer à faire face aux arrêts cardiaques.

« Le déploiement des DEA est pensé de manière rigoureuse, avec un souci d’équité territoriale, mais également d’utilité potentielle », précise Eddy Afram, responsable du programme Accès DEA. « Nous encourageons les milieux de toutes tailles, dans toutes les régions du Québec, à soumettre leur demande. Notre message est simple : si votre établissement est accessible au public, vous pouvez littéralement sauver des vies en installant un DEA. »

Un formulaire simple à remplir est publié sur AccesDEA.com, où il est possible de soumettre sa candidature en quelques minutes. Les demandes seront analysées selon trois principaux critères : le niveau d’achalandage de l’endroit proposé, son accessibilité au public et le nombre d’arrêts cardiaques répertoriés dans les environs.