L'Hôpital se dote d'un système de mammographie numérique

L’Hôpital du Haut-Richelieu s’est muni d’un système de mammographie numérique à la fine pointe de la technologie qui offre de nombreux avantages aux patientes. Il est entré en fonction le 26 octobre dernier.

Le nouvel appareil, fabriqué par GE Santé, a été acquis au coût de 422 000$. Il a été financé par l’ancien centre de santé et de services sociaux (CSSS) du Haut-Richelieu-Rouville.
Le récent système offre plusieurs bénéfices aux usagères et aux radiologues. La dose de radiation reçue par la patiente, lors de sa mammographie, est réduite de moitié par l’utilisation de cet outil.
Ce dernier propose également une meilleure qualité d’images et une plus grande précision dans l’identification des lésions.  
L’appareil détient une nouvelle technologie d’imagerie du sein, la tomosynthèse. Celle-ci intègre l’image en trois dimensions (3D). Neuf images à angles différents de la glande mammaire sont réalisées à chaque examen. Cela génère des images en 3D qui permettent au radiologue de repérer plus facilement les lésions masquées par le tissu mammaire.
Les radiologues ont ainsi moins recours aux clichés supplémentaires, réduisant le stress des usagères qui évitent de devoir revenir à l’hôpital pour subir de nouveaux tests.

Qualité d’images
Outre la technologie 3D, le nouvel appareil de l’Hôpital du Haut-Richelieu permet de réaliser des mammographies numériques en deux dimensions.
Ces images sont directement projetées sur un écran d’ordinateur, ce qui diffère largement de l’ancien appareil.
Ce dernier demandait l’utilisation de plaques de phosphore et de cassettes.
Soulignons que l’ancienne machine, qui était rendue à la fin de sa vie utile, a été remplacée par ce nouveau système de mammographie. C’est l’unique appareil du genre à l’Hôpital du Haut-Richelieu.

Clientèle
Bon an, mal an, 1823 mammographies sont réalisées à l’Hôpital du Haut-Richelieu. «L’appareil est utilisé pour des mammographies diagnostiques chez toutes les femmes. [Il sert également] pour des mammographies de dépistage chez les femmes de moins de 50 ans et de plus de 69 ans hors du Programme québécois de dépistage du cancer du sein», souligne Martine Lesage, conseillère-cadre aux relations avec les médias au Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre.
À elles, s’ajoutent les usagères qui sont suivies à la clinique du sein de l’Hôpital du Haut-Richelieu.
Outre les mammographies, 101 interventions – biopsies et mise en place de harpons – sont pratiquées annuellement, à raison de trois jours par semaine.