L’école de Richelieu remporte un prix

RICHELIEU – ÉDUCATION. La classe de première année d’Emmanuelle Caillé, enseignante à l’école de Richelieu, a remporté le prix coup de cœur d’une valeur de 250 $ dans le cadre du Concours québécois en entrepreneuriat.

Le projet entrepreneurial que le groupe de Mme Caillé a mis sur pied avait pour but de rendre l’école plus intéressante pour l’ensemble des étudiants. Les élèves de première année ont d’abord fait un sondage dans les différentes classes pour bien connaître les besoins de leur institution. Ils ont ensuite participé à une tempête d’idées pour trouver des solutions appropriées.

Suite à ces démarches, plusieurs activités ont été organisées et d’autres sont à venir. Par exemple, le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, a arbitré une partie de hockey et l’école a reçu le chien qui a sauvé 17 chevaux lors de l’incendie du Centre équestre Godbout, en octobre 2013. Une exposition du tracteur de Déneigement Meunier et fils a aussi pris place à l’école.

Prochainement, les élèves de l’école de Richelieu pourront participer à une activité scientifique sur l’heure du midi en collaboration avec le Centre d’interprétation des énergies renouvelables (CIER) ainsi qu’à une exposition de roches. La mère d’un étudiant a aussi proposé de venir présenter le corps humain à l’aide d’une maquette en trois dimensions.

Développer des qualités entrepreneuriales

Selon Emmanuelle Caillé, ce projet est très bénéfique pour les jeunes puisqu’il leur permet de développer des qualités entrepreneuriales. Entre autres, elle indique qu’ils ont augmenté leur capacité à travailler en équipe et à régler des problèmes. L’enseignante ajoute que cette expérience a eu un impact sur leur estime de soi et leur autonomie.

Deux élèves de son groupe, Maïka Plourde et Mathis Lévesque, étaient très heureux d’expliquer au Journal qu’ils avaient parlé au micro en plus d’avoir écrit une lettre au maire pour l’inviter et d’avoir confectionné des affiches.

Mme Caillée affirme aussi que ces activités accroissent la motivation scolaire puisque les élèves peuvent travailler, du même coup, leur français et leurs mathématiques.