École privée bilingue: Nancy Allen choisit Saint-Césaire

ÉDUCATION. La professeure d’anglais Nancy Allen implantera son école bilingue privée de niveau primaire à Saint-Césaire plutôt que sa ville, Farnham. Elle a pris cette décision puisque c’est la seule municipalité qui peut lui garantir un local.

«Je n’avais pas de retour de la Ville de Farnham et puisque le temps presse, je me suis tournée vers les villes où il y a de l’avancement. La municipalité d’Ange-Gardien était intéressée, mais il n’y avait pas de local disponible», explique-t-elle.

Afin que l’école puisse ouvrir ses portes à l’automne 2016, le projet doit être présenté au ministère de l’Éducation avant le 1er septembre. En ce qui concerne l’emplacement, le ministère exige que le local soit dans une zone institutionnelle et que l’adresse indiquée dans la présentation du projet soit la même que lors de l’ouverture.

Le lieu choisi par Mme Allen à Saint-Césaire, soit le sous-sol du bâtiment où se situe la garderie Les Contes enchantés, répond à tous ces critères. «C’est avantageux puisque c’est un lieu central et idéal pour ce type de service. De plus, la Municipalité se développe bien», affirme-t-elle. L’instigatrice du projet est aussi ravie de la proximité du Complexe sportif qui devrait pouvoir être mis à la disposition de l’école.

Le fait que l’institution s’installera dans la même bâtisse qu’une garderie favorisera un partenariat. Les élèves pourront utiliser le service de repas chaud ainsi que la cour de la garderie tandis que les enfants fréquentant la graderie auront la priorité lors des inscriptions.

Le 3 juin, l’enseignante a rencontré l’équipe du Service de l’urbanisme et elle devrait leur soumettre prochainement un plan d’aménagement. Le projet devra ensuite être discuté au conseil.

Une solution au manque de places?

Compte tenu du manque de places à l’école Saint-Vincent, Nancy Allen croit que cette nouvelle école pourra peut-être accueillir des jeunes qui, dans le cas contraire, devraient probablement être relocalisés. «Des parents ont indiqué dans mon sondage qu’ils sont prêts à payer pour garder leurs jeunes dans la ville», raconte-t-elle.

Mme Allen se demande si les parents ne pourraient pas obtenir des subventions de la Ville et de la Commission scolaire des Hautes-Rivières (CSHR) durant quelques années pour permettre cette solution temporaire.

Le directeur général de la Ville de Saint-Césaire croit qu’il est trop tôt pour parler de cette possibilité. «D’abord, nous allons voir si le projet peut être réalisé. Il y a plusieurs choses qui doivent être faites à l’urbanisme avant que le projet se rende au conseil. C’est prématuré de parler de cette solution», déclare-t-il.

Rappelons que la CSHR et la Ville ont entrepris des démarches pour exproprier les maisons entourant la cour d’école afin de pouvoir agrandir l’établissement scolaire. Elles attendent toujours l’autorisation du Conseil du trésor pour aller de l’avant avec ce projet.