Cruauté animale: une explication logique ?
L’édition du 13 janvier du Journal de Chambly relatait la mésaventure d’un chien qui, lors d’une promenade avec sa maîtresse, s’est pris la tête dans un collet destiné à la trappe aux renards. Heureusement pour eux, la dame a pu sauver son chien. Tout est
La poursuite de la lecture de l’article m’a tout simplement sidérée. Il semblerait que la pose de collets permet de «limiter la propagation de certaines maladies comme la rage entre les animaux», selon l’Association des trappeurs de la Montérégie. Si la propagation de ces maladies est l’objectif premier, pourquoi ne pas capturer les animaux malades et les euthanasier «humainement» ou faire comme avec les ratons et distribuer des vaccins?
De plus, à ce que je sache, les collets ne font pas la différence entre un animal sain et malade ou d’une espèce x ou y ! Alors l’argument «logique» ne tient pas la route. Le collet de trappe impose une mort lente, extrêmement souffrante et cruelle. Comment se fait-il qu’en 2016 notre société accepte encore de telles pratiques? «On reconnaît la grandeur et la valeur d’une nation à la façon dont celle-ci traite ses animaux», disait Mahatma Gandhi.
Nathalie Charbonneau