Redécouvrir la « Terre-Mère »

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Par Chloé-Anne Touma (Initiative de journalisme local)
Redécouvrir la « Terre-Mère »
Le Salon d’automne sera présenté jusqu’au 24 octobre. (Photo : Chloé-Anne Touma)

Jusqu’au 24 octobre, une sélection variée d’œuvres ayant « Terre-Mère » pour thème seront exposées au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, dans le cadre de sa 27e édition du Salon d’automne.

Chaque année, le Musée dévoile le thème du Salon d’automne et reçoit les soumissions d’artistes de tous les horizons qui s’inscrivent au concours. Un jury de trois personnes sélectionne alors les lauréats dont les œuvres seront exposées. Cette année, ce dernier était composé de Marie-Andrée Leclerc, muséologue et historienne de l’art, Chantal Millette, gestionnaire et administratrice culturelle, et André Michel, artiste ethnographe, président et fondateur du Musée.

Il faudrait des heures pour admirer à sa juste valeur la collection de plus d’une centaines d’œuvres, tantôt figuratives, tantôt non figuratives, qui s’étend sur des mètres et des mètres à l’intérieur des murs de la grande salle réquisitionnée pour l’expo. Symbolisme allant jusqu’au second, parfois troisième degré, naïveté, modernisme, gammes de couleurs chromatiques ou diatoniques, tout y est pour satisfaire l’œil appréciatif, piquer la curiosité d’un esprit critique et stimuler l’imagination, toujours sur un support en deux dimensions.

« Avec Terre-Mère, c’est comme si l’on se disait revenons à l’essentiel (…) » – Geneviève Létourneau

Parmi les artistes exposés, on compte six lauréats, dont la Richeloise Carole Fisette, qui a reçu une mention d’honneur pour son tableau en bois gravé intitulé Inanna, déesse de la Terre-Mère.

Comme une évidence

Selon la coordonnatrice, Geneviève Létourneau, le choix du thème Terre-Mère « s’est imposé naturellement. On venait de fêter notre 25e anniversaire et on voulait démarrer avec un thème très ancré dans le réel, dans l’actualité. Avec Terre-Mère, c’est comme si on se disait revenons à l’essentiel, à nos préoccupations environnementales, mais aussi aux enjeux liés aux communautés autochtones. Si, au lieu de les museler, on avait laissé plus de place à leur culture, qui a tant à nous apprendre sur la façon d’être en relation avec notre habitat, notre terre, de la voir comme une mère nourricière plutôt qu’un puits sans fond de ressources, peut-être que l’on aurait des relations plus harmonieuses avec notre environnement », d’observer Mme Létourneau.

Les visiteurs pourront voter pour le prix du Jeune public (bourse de 200 $) ou du Grand public (bourse de 500 $) jusqu’à la fin de l’exposition, soit jusqu’au 24 octobre, en vue d’une deuxième remise de prix qui se tiendra au Musée.

Les renseignement relatifs aux frais d’admission sont disponibles sur le site internet du Musée.

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