La santé et l’éducation, au cœur des préoccupations

POLITIQUE. En plus de devoir identifier leurs députés, les gens qui se sont prêtés au jeu du Journal ont été questionnés sur leurs préoccupations politiques. Les coupes dans les milieux de la santé et de l’éducation se hissent en tête de liste.

Martine Côté, une des personnes interrogées travaille au Centre montérégien de réadaptation. Elle constate l’impact que les coupes ont dans son travail. Selon elle, l’organisme a un besoin criant de subventions afin de poursuivre sa mission d’offrir des soins de réadaptation tant au niveau physique que concernant le langage.

Alexandra Beaudry, une jeune qui a récemment reçu une greffe de poumon a également été à même de constater les besoins dans le milieu hospitalier.

« J’ai une amie qui est gardienne de prison. Les détenus mangent mieux en prison que moi comme patiente à l’hôpital. Le prix pour avoir la télévision était aussi tellement élevé. C’est vrai que ce n’est pas un besoin essentiel, mais quand on est à l’hôpital pendant des mois, crois-moi que ça le devient », raconte-t-elle.

Son expérience avec les soins de santé fait en sorte que les coupes l’inquiète davantage. « Je suis tannée que l’argent n’aille pas à la bonne place », ajoute la jeune femme.

Ces inquiétudes n’étonnent pas les députés régionaux, qui soutiennent qu’il s’agit d’enjeux majeurs sur lesquels il est essentiel de s’attarder.

« Ce n’est pas un enjeu propre à 2015. La santé revient toujours comme préoccupation. Je dirais que la santé est une urgence et que l’éducation est une priorité. Mon travail est d’éteindre les feux en santé et de bâtir l’avenir avec l’éducation », commente Jean-François Roberge.

Même s’il estime qu’il ne faut pas empiéter sur le terrain provincial, Matthew Dubé estime que la proposition du NPD de rétablir les transferts aux provinces qui ont été coupés de 36 milliards par le gouvernement conservateur pourra donner un coup de pouce efficace pour faciliter l’administration du système de santé.