L’Exposition de la sécurité civile et publique, qui se déroulait depuis six ans à Saint-Césaire en juillet, n’a pas eu lieu cette année. Les organisateurs ont pris une année de pause pour réfléchir à l’avenir de l’événement en raison de problèmes financiers.
Les deux dernières années, l’activité organisée par des pompiers bénévoles avait pris une plus grande envergure. Elle attirait des visiteurs de partout dans la province et se déroulait sur deux jours et demi plutôt qu’un. Les coûts s’élevaient à environ 100 000 $.
En 2015, le montant avait été assuré entièrement par des commanditaires. L’année suivante, un coût de 2 $ par personne avait été demandé en plus des commandites pour assurer que l’événement soit rentable. Toutefois, des pertes de 2 000 $ ont dû être essuyées sur un budget de 98 000 $. Le nombre de participants est aussi passé de 10 000 à 3 000 entre les éditions de 2015 et de 2016. Il y a également eu environ 30 bénévoles plutôt que 60.
« Si on a des ressources financières adéquates et prévues au moins un an d’avance, l’événement pourrait être de retour. » – Étienne Chassé
Le président de l’exposition et directeur du Département de la sécurité publique à Saint-Césaire, Étienne Chassé, explique que c’est la pluie qui a nui à l’événement en 2016. Toutes les activités se déroulaient à l’extérieur.
Les organisateurs envisagent de peut-être choisir un autre emplacement qui offrirait des installations intérieures. La durée de l’événement pourrait aussi être revue.
Situation économique
Ces solutions ne seraient toutefois pas suffisantes pour assurer sa pérennité croit toutefois M. Chassé. Un autre problème soulevé est que les organisateurs peinent à trouver des commanditaires. Les principaux sont de petites entreprises de Saint-Césaire et des environs. Cette difficulté est attribuable au fait que l’événement n’est pas très connu et que la situation économique est instable.
« Si on a des ressources financières adéquates et prévues au moins un an d’avance, l’événement pourrait être de retour, mais pas si on doit courir après les sous pour faire vivre l’expérience », affirme-t-il.
Étienne Chassé mentionne aussi qu’une autre solution pourrait être qu’une entité différente prenne le flambeau.