TRAVAIL. Après des négociations de plusieurs mois, le Syndicat des pompiers de Chambly et la Ville ont conclu une entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective, le 1er mars.
L’entente a été adoptée par les élus à l’assemblée municipale du 7 mars et sera signée au cours des prochains jours.
« L’entente de principe a été acceptée à la grande majorité, à plus de 95% des pompiers », a affirmé le maire de Chambly, Denis Lavoie.
La nouvelle convention collective des pompiers sera en vigueur pour les années 2016, 2017 et 2018. Elle couvrira la période des négociations en arbitrage.
« Le grand plus dans cette convention, c’est que nous avons obtenu un fonds de pension pour les membres », a indiqué le président du syndicat, François Rochette.
Négociations laborieuses
En juin dernier, les deux parties ont dû se rendre en arbitrage, n’arrivant pas à s’entendre. « Les offres de la Ville étaient très loin de nos demandes », a expliqué M. Rochette.
Les discussions des normes salariales ont généré une mésentente entre les pompiers et l’administration municipale, selon le président.
Le maire de Chambly a affirmé pour sa part qu’une entente a été facile à trouver concernant les clauses normatives de cette convention.
Climat de travail
Au moment où le processus d’arbitrage s’était enclenché, le syndicat avait dénoncé par le biais d’un communiqué envoyé aux médias un climat de travail malsain au Service de sécurité incendie de Chambly.
Si le syndicat reprochait un manque d’ouverture de l’administration municipale, François Rochette a souligné que la situation semble s’être résorbée.
« Je n’ai pas eu d’autres nouvelles de mes homologues cols blancs ou bleus, mais pour les pompiers, on vit moins ce climat, a-t-il remarqué. Le dénoncer a probablement eu un impact, les gens font plus attention. »
