Saint-Mathias-sur-Richelieu : Julien Béliveau, coupable de bris de conditions

Le Mathiassois Julien Béliveau a été déclaré coupable, le 8 avril dernier au palais de justice de Saint-Hyacinthe, pour avoir brisé des conditions imposées par le tribunal.

Le citoyen de Saint-Mathias-sur-Richelieu a été déclaré coupable, en début de mois au palais de justice de Saint-Hyacinthe, pour avoir brisé quatre conditions. Il avait été remis en liberté dans l’attente de son procès pour plusieurs crimes, dont production de pornographie juvénile, complot d’agression sexuelle et voyeurisme. Il était interdit à l’homme de 41 ans d’être en présence de mineurs. Il ne devait pas non plus se trouver dans un endroit public où il pourrait y en avoir. Julien Béliveau a toutefois côtoyé à plusieurs reprises des enfants, notamment dans un camping, alors que cela lui était interdit.

Un père de famille, de qui l’ex-ingénieur de Saint-Mathias-sur-Richelieu achetait du poisson, a développé un lien d’amitié avec le coupable. Il y a deux ans, ils se sont même associés pour un projet d’affaires avec une tierce personne.

Recherche sur le Web

Les démêlés judiciaires de Julien Béliveau n’étaient pas connus des deux associés. L’accusé se rendait fréquemment au commerce de vente de poisson. La clientèle était particulièrement constituée de familles avec de jeunes enfants et adolescents.

L’associé a pris connaissance de la situation en procédant à une recherche sur le Web concernant Julien Béliveau. Il a découvert des articles expliquant les accusations contre ce dernier et le lourd passé qu’il traîne. Il s’est rendu au palais de justice pour valider les informations concernant Béliveau. Il est ensuite allé au poste de police pour le dénoncer.

Deux procès

Le 16 mai, Julien Béliveau devrait passer devant la cour pour son procès concernant ses inconduites sexuelles. Dans ce dossier, Julien Béliveau avait une comparse nommée Mélissa Campeau-Lebeau. Elle était à son tour accusée, entre autres, de production et de possession de pornographie juvénile ainsi que d’agression sexuelle envers des enfants. La femme de 41 ans est toutefois décédée le 17 novembre 2022. De ce fait, son dossier est clos.

Parallèlement, dans un autre dossier, les deux complices avaient également été accusés de vol de sous-vêtements ne dépassant pas une valeur de 5 000 $. À ce sujet, le procès du Mathiassois aura lieu le 5 juin.