Quatre ans de prison pour le pompier pyromane de Richelieu
JUSTICE. Un ancien pompier volontaire de Richelieu, André Beaudry, a été condamné à quatre ans de prison pour avoir déclenché trois incendies criminels, le 26 octobre, au palais de justice de Longueuil. Il devra rester 30 mois derrière les barreaux puisqu
L’homme a été arrêté en mars 2012 après avoir mis le feu à un commerce de Saint-Mathias-sur-Richelieu, causant ainsi des dommages de plus de 2 M$. Ce sont les traces de pas qui menaient jusqu’à chez lui ainsi que son ADN qui ont permis aux policiers de l’incriminer. Le mois suivant, il a été congédié par la Ville de Richelieu.
En mars dernier, il a plaidé coupable à trois chefs d’accusation dont d’avoir, intentionnellement ou sans se soucier des conséquences de son acte, causé par le feu l’explosion d’un immeuble situé au 240, boulevard Richelieu, à Richelieu. Il a aussi causé par le feu ou par une explosion, des dommages à un bien ne lui appartenant pas, soit un édifice commercial localisé au 66, chemin des Patriotes et le bâtiment du 9, rue Dufour, à Saint-Mathias-sur-Richelieu.
Soulagement à la Ville
Le maire de Richelieu, Jacques Ladouceur, se dit heureux que les incendies aient arrêté dans la région et que le dossier soit finalement clos.
M. Ladouceur ne comprend toutefois pas encore pourquoi le pompier volontaire en est venu à poser de tels gestes. Il croit néanmoins qu’il n’a pas nécessairement à trouver une réponse à cette question.
«On va gérer ceux qu’on est capable de gérer et les autres vont répondre de leurs actes», déclare-t-il.
Le directeur du Service de sécurité incendie, Michel Girard, réitère, pour sa part, qu’il a été très surpris d’apprendre qu’André Beaudry était un pyromane et qu’il mettait le feu pour ensuite l’éteindre.
«On n’a jamais rien remarqué dans son comportement qui aurait fait qu’on aurait pu s’en douter, mentionne-t-il. Il était quand même assez présent. C’était un bon pompier qui faisait ce qu’il avait à faire.»
M. Girard explique aussi qu’en raison des incendies qu’il a causés, il ne pourrait plus jamais être embauché comme pompier.
«Son nom est fait, il est barré partout et il va sûrement avoir toutes sortes de restrictions à respecter en sortant de prison», indique-t-il.
«C’est malheureux pour lui, mais c’est la conséquence de ses actes», ajoute le directeur du Service de sécurité incendie.