Quartier Riviera: La bataille se poursuit en cour

La bataille entre les villes de Carignan et de Saint-Bruno-de-Montarville pour aller de l’avant avec la construction de 401 unités de logement sur une partie du golf Riviera se poursuivra devant la Commission municipale du Québec, du premier au 5 juin pr

La Ville de Saint-Bruno refuse toujours de permettre au promoteur du projet immobilier d’utiliser son réseau d’aqueduc et d’égouts. Le projet de 200 M$ du promoteur André Simoneau est retardé depuis plusieurs mois déjà, au grand désarroi du maire de Carignan, René Fournier qui ne veut pas commenter le dossier pour le moment.

Comme le litige porte principalement sur le raccordement aux canalisations d’eau potable de Saint-Bruno, et d’une entente signée en 2004 (avant la fusion), la ville de Longueuil a été mandatée pour intervenir dans le dossier.

Les avocats des trois villes impliquées vont donc faire part de leurs arguments devant un juge de la cour municipale. Saint-Bruno multiplie les requêtes depuis quelques mois, et particulièrement depuis que le ministère de l’environnement l’a avisé en octobre dernier qu’il allait livrer le certificat d’autorisation au promoteur pour la poursuite des travaux.

Le ministère avait alors rejeté les argumentations de la ville de Saint-Bruno sur la détérioration des infrastructures routières et la concurrence que pourrait lui causer ce projet. Par la suite, le ministère de l’Environnement a conclu, étude à l’appui, que contrairement à ce que prétendait Saint-Bruno, ces unités de logement additionnelles ne nuiront pas à la capacité des étangs aérés de traiter les eaux usées.

Des pertes importantes

Le promoteur de Quartier Riviera subit actuellement des pertes financières importantes. « Des clients qui avaient acheté ont annulé. Et je ne vous parle pas des frais d’avocat qui dépasse facilement les 125 000 $ », nous a confié André Simoneau qui refuse de dire s’il va poursuivre en justice la ville de Saint-Bruno.

Au 31 janvier dernier, la Ville de Carignan avait déjà dépensé plus de 65 000 $ en frais d’avocats pour ce dossier.