Marieville : des gestes de vandalisme qui ont un coût

Au cours de la fin de semaine du 7 juin, la ville de Marieville a été victime de vandalisme multiple. En plus de mettre en cause la sécurité, ces méfaits ont un coût.  

Au début du mois de juin, des actes de vandalisme ont de nouveau été commis au parc de Sainte-Marie-de-Monnoir et au pont Desmarais, à Marieville.

Sur le terrain du parc, un arbre a été dépouillé de son écorce, ce qui entraînera sa mort. Au pont Desmarais, les barricades installées pour des raisons de sécurité ont été détruites et jetées dans le ruisseau Saint-Louis, tout comme un panier d’épicerie.

La Ville de Marieville déplore ces récents actes de vandalisme. « Ces gestes sont inacceptables et nous prenons la situation très au sérieux. Ils compromettent la sécurité des lieux, dégradent l’environnement naturel et génèrent des coûts évitables pour l’ensemble de la collectivité », soulève Marieville.

Arbre à remplacer

Marieville indique que ces gestes ne sont pas sans conséquences. Le coût pour enlever l’arbre destiné à la mort, s’en débarrasser et en replanter un autre est estimé par la Ville à environ 2 000 $, incluant la main-d’œuvre.

Au pont Desmarais, les barricades, installées pour sécuriser les lieux, qui ont été arrachées et jetées dans le ruisseau Saint-Louis entraînent des frais de remplacement et de réinstallation d’environ 500 $. « À ces coûts s’ajoute un besoin accru de surveillance », renchérit la Municipalité. Un agent de sécurité, déjà mandaté par la Ville pour différents suivis sur le territoire, devra désormais consacrer davantage de temps à la prévention de ces actes. « Cette présence, bien que dissuasive, ne peut toutefois couvrir tous les lieux sensibles en permanence, d’autant plus que l’agent n’est pas en poste à temps plein », nuance Marieville.

Geste pas anodin

La Ville insiste sur l’importance que la population puisse se sentir confortable dans ses espaces publics. « Le vandalisme n’est pas un jeu. C’est un méfait. Loin d’être un geste anodin, le vandalisme est une infraction criminelle qui affecte notre sentiment de sécurité », rappelle-t-elle.