Une jeunesse conscientisée
Les instigatrices richeloises du projet de la Journée ramassage de déchets récidivent cette année, alors qu’elles retireront des matières résiduelles déposées sur la Terre, le 13 mai prochain.
Elles étaient cinq l’année dernière quand elles ont médiatisé leur initiative auprès du Journal de Chambly. Cigarettes, masques et divers plastiques ont fait partie de la désolante cagnotte qu’elles avaient amassée.
Cette fois, elles sont sept représentantes, unies devant la paroisse de Richelieu, pour parler de cette journée. Fortes de leur expérience, elles sont prêtes à relever leurs manches pour porter secours à leur environnement. « La planète a besoin de nous. Il commence à y avoir beaucoup de pollution, les gaz à effet de serre. Je pense que c’est important d’agir le plus rapidement possible », fait valoir Floraly Meunier, une nouvelle participante. Les sept élèves de l’école de Richelieu ont aussi collectivement une pensée pour la survie d’espèces animales.
« C’est important d’aider la planète, sinon les générations futures vont vivre dans la pollution », conviennent consciencieusement les filles de cinquième et sixième année. Dans leur quotidien, elles appliquent chacune des actions concrètes en vue de préserver l’environnement. Le recyclage et le compost sont des réflexes devenus naturels. Certaines prennent soin cycliquement de lieux publics aux abords de leur demeure respective.
En compagnie des sept filles, une maman épaule le groupe. « Je suis fière d’elles. Je trouve ça le fun que les jeunes s’impliquent en environnement. Les adultes, on encourage nos jeunes à faire attention », résume la mère de Mariane Elbaze.
Participation de la Ville
Les filles ont rencontré le conseil municipal de Richelieu, le 8 mars dernier, pour réitérer leur demande auprès des élus. Encore cette année, elles souhaitent la participation de la Ville dans le cadre de leur projet de ramassage de déchets, des berges et des parcs de la municipalité de Richelieu.
« On leur a détaillé le projet et nous avons expliqué pourquoi on avait besoin de leur aide », explique en chœur les Richeloises. Devant cette conviction, la Ville a accepté de collaborer. La Municipalité fournira notamment des chapiteaux, des tables, des chaises, des gants, des sacs, des employés, etc.
De la collaboration
Les filles mentionnent la participation de leur école. « La directrice va nous aider à motiver l’école », disent-elles. L’équipe du Centre d’interprétation des énergies renouvelables (CIER) de Richelieu viendra aider les équipières.
Le CIER est cette entité dont Claude Gauthier, maire de Richelieu, est le président fondateur. Le Centre est un acteur bien ancré dans la communauté en matière d’écologie. Il a d’ailleurs déjà remporté le prix Coup de cœur du ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur pour son projet Elles butinent mon école! dans le cadre du concours Conscientia 2019.
« La planète a besoin de nous. Il commence à y avoir beaucoup de pollution. »
– Floraly Meunier
Organisé par le Conseil régional de l’environnement de la Montérégie, le concours Conscientia a pour objectif de souligner l’excellence des projets touchant l’environnement et le développement durable qui se déroulent sur son territoire. Le projet Elles butinent mon école! a été finaliste dans la catégorie Information, sensibilisation et éducation (ISÉ) – Petites et moyennes organisations.
La vision du CIER
La vision à long terme du CIER est de développer des projets qui rejoignent les sciences, l’environnement et les enfants du primaire. Il dit souhaiter accompagner la génération future à de meilleurs choix pour la protection de l’environnement.
Le Centre désire ouvrir l’intérêt pour les sciences à tous, en commençant dès leur plus jeune âge avec ses camps de jour et ses ateliers scientifiques offerts dans les écoles.
Le CIER aimerait poursuivre dans cette foulée en exerçant un effet sur plus de personnes par le développement de projets et en élargissant les possibilités.
