Saint-Césaire : trois candidats en lice pour la mairie

Les trois candidats annoncés pour la mairie de Saint-Césaire sont Sylvain Létourneau, Teddy Ikolonga et Patrick Viens.

Natif de Saint-Césaire, Sylvain Létourneau y a toujours vécu. Il a travaillé chez IBM durant 30 ans. Il y a gravi les échelons jusqu’à des postes de direction dans les secteurs de fabrication, d’ingénierie et de service manufacturier à la clientèle. 

S’il est élu, il compte s’attaquer notamment aux dossiers de l’eau potable, de la piste cyclable, des éoliennes, du parc industriel, ainsi que de la reconstruction d’un aréna régional, dossier qui lui tient particulièrement à coeur.

Moratoire à retirer

Pour ce qui est des eaux usées, il considère que le moratoire actuel n’est pas une solution. Il estime que le « dossier évolue bien » et il souhaite contribuer à son aboutissement. Il affirme que plusieurs terrains pourraient être développés afin de contrer la pénurie de logements qui frappe « ici comme ailleurs ». Des projets de logements abordables sont en attente.

M. Létourneau dit qu’il est vu comme un gars d’équipe, rassembleur, qui cherche des solutions et qui respecte les idées des autres. Il compte aussi contribuer activement aux préoccupations communes des autres municipalités de la MRC afin que tout un chacun puisse en retirer des bénéfices.

Référendum pour l’aréna

Teddy Ikolonga a pour volonté de mettre les citoyens au centre de chaque décision. Sa priorité identifiée est de moderniser les réseaux d’aqueduc et d’égouts. Il mentionne que sans infrastructures solides, aucun développement durable n’est possible. Une fois cette étape franchie, il envisage le développement résidentiel et commercial, afin d’attirer de jeunes familles et de dynamiser l’économie locale, tout en préservant l’identité « unique » de la ville.

Concernant l’aréna, il soutient qu’il ne revient pas à un maire seul de décider et il s’engage à soumettre ce dossier à un référendum citoyen. Si la majorité choisit d’aller de l’avant, il affirme travailler à aller chercher de nouvelles subventions auprès du provincial et du fédéral, ainsi que plus de contributions des municipalités voisines. 

M. Ikolonga propose « une idée originale », soit de permettre au maire de célébrer des mariages civils. Il y voit l’occasion de promouvoir la ville. Il calcule que le projet pourrait générer plus de 30 000 $ par an et ainsi contribuer à réduire la pression fiscale et financer des projets concrets comme l’entretien des routes.

Patrick Viens n’avait répondu au journal au moment d’écrire ces lignes.