Débat des candidats de Beloeil-Chambly

Chambly : deux candidats de la circonscription présents lors du débat

Seulement deux candidats de la circonscription Beloeil-Chambly étaient présents pour répondre aux questions de la Chambre de commerce et d’industrie Vallée-du-Richelieu – Rouville (CCIVRR), en collaboration avec TVR9, le 14 avril dernier.

En vue de l’élection fédérale, la CCIVRR a invité les candidats de Beloeil-Chambly à s’exprimer. De la circonscription, Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois, et Marie-Josée Béliveau, du Nouveau Parti démocratique, ont relevé le défi. De la circonscription Pierre-Boucher-Les Patriotes-Verchères, Laurent de Casanove, du Parti libéral du Canada, a complété le trio. Ceux-ci ont répondu à des questions concernant notamment les menaces tarifaires de Trump, le commerce interprovincial, l’équilibre des dépenses publiques, le développement économique local, la crise du logement, le coût de la vie/inflation, le transport en commun ainsi que l’environnement et l’énergie.

Des absences remarquées

La CCIVRR dit avoir invité au débat « tous les candidats de Beloeil-Chambly des cinq principaux partis ». Sylvain Goulet, du Parti conservateur du Canada, a décliné l’invitation. Dans le cas de Nicholas Malouin, du Parti libéral du Canada, « il nous a dit que ce n’était pas possible pour lui », mentionne la CCIVRR. C’est donc son collègue, qui est aussi sur le territoire de la CCIVRR, Laurent de Casanove, qui leur a été envoyé pour le débat. Bien que le Parti vert du Canada n’ait pas de candidat dans la circonscription, la CCIVRR avait invité l’organisme, mais l’offre a été refusée.

Formule questions/réponses

La CCIVRR a priorisé une formule questions/réponses, à tour de rôle, plutôt qu’un débat. Un après l’autre, Yves-François Blanchet, Marie-Josée Béliveau et Laurent de Casanove ont défilé sur la scène pour répondre aux questions. « Nous avons opté pour une formule comme l’émission Cinq chefs, une élection, afin de bien pouvoir apprendre à connaître chacun des candidats et leur laisser un espace le plus égal possible. Nous trouvions que la formule questions/réponses permettait davantage cela qu’un débat traditionnel. Ceci étant dit, c’était un essai cette année. Nous allons en évaluer la réception et pourrions revenir à un débat traditionnel à l’avenir, mais ç’a été bien apprécié des candidats », explique la CCIVRR, à l’issue de l’exercice démocratique.