Éducation

Chambly : vers un stage au Sénégal 

C’est une riche expérience qui attend la Chamblyenne Joëlle D’Addario. La femme de 21 ans s’apprête à effectuer un stage au Sénégal. 

Joëlle D’Addario complètera son programme en physiothérapie au cégep Marie-Victorin à la fin du mois de mai prochain. Pour ce faire, la femme de 21 ans fera partie de la cohorte de huit étudiants sélectionnés qui vivront un stage international au Sénégal.

Du 3 janvier au 21 février, la Chamblyenne sera installée à Dakar, capitale du pays. Logée avec une autre étudiante dans une famille d’accueil locale, elle vivra une immersion culturelle entière. Afin de mieux se connaître mutuellement, quelques semaines avant le départ, elle enverra une lettre de présentation à sa famille d’adoption, qui, elle, en fera de même en retour. Entretemps, quelques notions de wolof, l’une des langues parlées au Sénégal, lui seront transmises. Sur place, elle vivra son stage en milieu hospitalier. Des étudiants du milieu de la santé venant d’autres pays y seront aussi et ajouteront à l’expérience. 

Financer le projet

La préparation demande des vaccins. Certains se font désormais par voie orale. Joëlle D’Addario est responsable des frais encourus par le projet. À elle seule, la Chamblyenne prévoit que 5 000 $, environ, lui seront nécessaires pour mener à terme son initiative. De multiples activités de financement seront déployées pour la cause. Pour l’instant, le groupe de huit a amassé 4 000 $ grâce à la vente de chandails à capuchon.

Respecter les mœurs

Au Sénégal, l’étudiante cherchera à découvrir de nouvelles techniques. « Je m’attends aussi à partager nos connaissances, notre richesse », envisage-t-elle d’un point de vue professionnel. Elle rappelle l’importance d’agir avec délicatesse. « On veut respecter leur culture, leur bagage, leur éducation et leur manière de faire. On doit travailler notre approche et accepter que les façons de faire sont différentes », convient la vingtenaire. Sur le plan personnel, elle prévoit un choc culturel. Déjà dotée de sensibilité et d’empathie, elle s’attend à revenir au pays avec ces valeurs rehaussées. À son retour, elle complètera le second segment de ce stage avant d’être diplômée et prête à pratiquer ce qui deviendra sa profession.