Chambly : dans l’attente des présentations au Conseil des ministres
Le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) attend toujours après le financement de Québec pour entamer les travaux qui permettront d’accueillir les élèves de la première à la cinquième secondaire.
C’est Bernard Drainville, ministre de l’Éducation, qui doit obtenir les fonds du Conseil du trésor. Il en fait ensuite la présentation devant le Conseil des ministres.
Le CSSP mentionne que ces présentations devaient avoir lieu l’été dernier. Elles n’ont pourtant pas été effectuées à ce jour. « Il y a eu beaucoup de dépassement en raison des augmentations des coûts de matériaux et de l’inflation. Plusieurs projets déjà amorcés ont malheureusement coûté plus cher que prévu. Donc, avant de lancer de nouveaux chantiers, il fallait dégager des sommes pour compléter les chantiers qui étaient déjà lancés », explique Jean-François Roberge, député de Chambly, quant à ce retard de présentation.
Influence du ministre
À titre de ministre, notamment de la Langue française, M. Roberge fait partie de ce conseil qui recevra la présentation du financement. Peut-il jouer un rôle afin de faire bouger le projet stagnant? « Tous les députés portent leurs dossiers. À titre de ministre, j’ai quelque chose à dire, comme tous les autres ministres autour de la table, quand un dossier est présenté. Il appartient au ministre de l’Éducation de s’assurer de l’utilisation des sommes et de compléter les chantiers avant d’en porter de nouveaux. C’est quelque chose que je comprends très bien », affirme le député chamblyen.
Entretemps, il manque environ 300 places. « On s’attend à ce que ça débloque dans les prochains mois. Même si les fonds avaient été alloués il y a six mois, il aurait quand même fallu une période de transition inévitable », déclare M. Roberge.
Pour pallier ce manque d’espace, le CSSP a émis diverses pistes de solutions lors d’une rencontre avec les parents, inquiets du sort de leurs enfants. Ils ont été nombreux à prendre le micro et à émettre leurs commentaires après avoir écouté les scénarios énumérés par le CSSP. Le député chamblyen, Jean-François Roberge, et le ministère de l’Éducation n’étaient pas présents. Plusieurs parents ont reproché cette absence. « J’ai déjà présenté en amont ces scénarios à Jean-François Roberge. On travaille main dans la main pour faire avancer le dossier. Mon rôle, c’est de lui témoigner ce que j’ai entendu, qu’il soit présent ou pas. À partir de ce qu’il entend, il est capable de nous aider à faire avancer le dossier », répond Luc Lapointe, directeur général du CSSP, à savoir s’il aurait souhaité la présence du député dans ce contexte. « Nous étions connectés à la présentation du CSSP et notre rôle est un rôle de soutien au CSSP », fait savoir de son côté Jean-François Roberge.