Le marché immobilier au ralenti dans la région
IMMOBILIER. Bien que les MRC de Rouville et de la Vallée-du-Richelieu soient voisines, le portrait immobilier des maisons unifamiliales diffère. Si le marché est demeuré plutôt stable dans la Vallée-du-Richelieu, la MRC de Rouville a plutôt encaissé un ce
C’est ce qui ressort des données colligées au Registre foncier par la firme JLR durant la première moitié de l’année à celles de la même période en 2014.
Du côté de la MRC de Rouville, le nombre de ventes a chuté de 8 %, avec seulement 220 ventes selon les données de l’étude. Le territoire encaisse un recul moins prononcé concernant le prix médian, se situant à 212 500 $. Ce montant équivaut à une baisse de 1% par rapport à la même période en 2014.
Le nombre de ventes s’élève à 927 cette année dans la Vallée-du-Richelieu, une proportion équivalente à celle de l’an dernier. Le prix médian d’une propriété a subi une hausse de 3%, se chiffrant à 282 500 $.
Clés en main recherchés
Si le marché est plutôt stable pour le courtier Lionel Lelièvre de Royal LePage, il note tout de même un ralentissement. « Ce ralentissement n’est pas seulement propre au marché immobilier, il s’étend sur toutes les sphères, notamment dans le domaine de la restauration », précise-t-il.
Selon lui, les acheteurs cherchent à présent une propriété clé en main, où ils n’auront pas à faire des travaux. C’est pourquoi la MRC de Rouville peut être délaissée par des acheteurs, puisque les maisons de campagne requièrent parfois des travaux de remise aux normes, au niveau des champs d’épuration entre autres.
« La Vallée-du-Richelieu est un secteur plus recherché, puisqu’il est à proximité de tous les services et qu’il se rapproche de Montréal », remarque Lionel Lelièvre. La MRC de Rouville est tout de même prisée pour ceux qui cherchent un grand terrain.
Si les vacances sont synonymes de tranquillité pour les courtiers immobiliers, Yannick Gingras de Remax a tout de même connu une bonne année. Selon elle, les ventes s’effectuent en fonction de deux vagues au printemps et à l’automne, puisque plusieurs transferts dans divers milieux d’emploi s’opèrent au cours de cette période.
Mme Gingras constate que le marché est plus actif à Chambly et à Richelieu. Malgré tout, Marieville continue de se développer. « Marieville est un peu plus loin de Montréal, mais la différence de prix par rapport à Chambly est intéressante. C’est ce qui permet de tirer son épingle du jeu », renchérit-elle.
La courtière Yannick Gingras remarque par ailleurs que les vendeurs doivent user de patience dans le marché d’acheteurs qui prévaut, puisque le délai des ventes peut-être plus long. De plus, certains doivent également réviser leur prix.