La CCIBC fusionne avec la CCIVR

C’est ce mercredi 11 mai que la Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly a voté en faveur de sa dissolution lors de l’Assemblée générale qui réunissait ses membres.

Après de nombreuses années d’existence et de projets engageants pour la communauté d’affaires, la CCIBC a choisi de fusionner avec celle de la Vallée-du-Richelieu (CCIVR), avec qui elle soutient partager une mission, une vision et des valeurs communes.

Un portrait de la situation

La présidente de la CCIBC, Anik Cormier, était accompagnée de Sandrine Milante et Luc Rousseau, vice-présidents, pour faire le point de la situation justifiant la fusion. « On vient de passer deux années de pandémie extraordinaires et assez difficiles pour beaucoup de membres de la Chambre de commerce. Par contre, en 2022, on avait un potentiel au niveau de la CCIBC. Nous sommes en ce moment presque 300 membres. On a un potentiel d’expansion de plus de 1000 commerces, avec une vie commerciale riche et active. Malgré la pandémie, je dois dire que la vie reprend (…) les commerces vont bien. On a un programme d’achat local qui est bien structuré. Le programme Pensez Local C’est Génial  fonctionne merveilleusement bien, les gens y ont participé. On a des parcs industriels qui sont en pleine effervescence et qui s’agrandissent, notamment à Carignan et à Chambly », a déclaré d’entrée de jeu Mme Cormier, qui continuera de siéger, avec le reste de l’exécutif, au CA de la CCIVR, qui représente déjà 348 membres.

« (…) nous avons des assises qui sont fragiles, des coffres vides et des absences en ce qui a trait à la permanence (…) » – Anik Cormier

Parmi les points desquels se réjouir, elle a mentionné au passage le Programme particulier d’urbanisme (PPU), dont vient de se doter la Ville de Carignan, ainsi que celui en voie d’être accepté à Chambly, très attendu par les commerçants du centre-ville. « Malgré tout ça, nous avons des assises qui sont fragiles, des coffres vides et des absences en ce qui a trait à la permanence (…) et une incapacité à atteindre nos objectifs, a reconnu Mme Cormier. Une chambre de commerce ne tient pas qu’avec son CA, mais aussi grâce à des membres qui sont là de façon bénévole, et qui font ce qu’ils peuvent, jusqu’à ce que ça ne suffise plus. »

Des activités variées

Si le nouveau CA « se donne un an » pour régler les détails quant à l’administration et la manière de fusionner les adhésions des membres des deux chambres, dont certains paient déjà pour une double adhésion, il a déjà pu confirmer le maintien de certaines activités au travers de la fusion : le programme Pensez Local C’est Génial  se poursuivra. Le tournoi de golf de la CCIBC, qui n’avait pu se tenir durant la pandémie, sera dorénavant organisé par la CCIVR, qui en adopte la tradition.

Venus pour représenter la chambre d’adoption, sa directrice générale, Julie La Rochelle, ainsi que son président, Luc Bertrand, ont vanté les bénéfices d’une fusion, dont le maintien d’un calendrier d’activités « créatif, inspirant et dynamique », qui implique la tenue de cocktails, célébrations, galas de reconnaissance et débats politiques, en plus d’intégrer dorénavant le tournoi de golf de la CCIBC.

Pour les OBNL membres

« Mais qu’en sera-t-il pour les organismes communautaires membres de la Chambre ? », a questionné la directrice générale de l’Entraide Plus, Sylvie Blanchard, lors de l’Assemblée.

« Pour nous, les organismes communautaires du territoire sont très importants. Nous les avons toujours vus comme des entreprises, et nous voulons leur permettre d’être mis en lumière et d’être en contact avec les autres entreprises de la région », a répondu Mme La Rochelle.

Rappelons qu’un comité pour les organismes avait récemment été mis sur pied par la CCIBC. « Un tel comité n’existe pas chez nous, mais je pense que ce serait une plus-value », a ajouté la directrice générale de la CCIVR.

« Les OBNL de notre territoire vont bénéficier d’un rayonnement encore plus grand, que ce soit au travers d’activités ou par le nombre de membres », a quant à lui réitéré M. Rousseau.

Jusqu’aujourd’hui, la CCIBC n’a pas de bureau officiel pour y recevoir ses membres. Questionné par le journal lors de l’Assemblée à savoir si l’on comptait créer une succursale de la CCIVR à Chambly pour les membres de son territoire, le comité exécutif nouvellement formé a répondu que c’était dans les discussions, mais qu’il fallait « analyser le tout, car ce serait éventuellement une belle chose à faire ».

Question aux lecteurs :

Que pensez-vous de cette fusion?