Une Carignanoise à Occupation Double

La rentrée télévisuelle qu’accompagne l’automne propose aux auditeurs la programmation annuelle. Une des émissions dont la popularité demeure sempiternellement indiscutable est Occupation Double (OD). Éloïse Lafrenière, une Carignanoise de 28 ans et célibataire depuis un an, est de l’édition 2020.

Animée par Jay Du Temple pour une quatrième fois, l’émission de téléréalité suit la vie de filles et de garçons célibataires qui ont un point en commun : la recherche du grand amour. Pour l’occasion, le Journal de Chambly s’est assis avec Gabrielle St-Denis, amie d’Éloïse depuis la tendre enfance et collègue à DAVÉLO Institut beauté, entreprise dont Éloïse est propriétaire. Louis Lafrenière, le père d’Éloïse, s’est également joint à l’entretien.

Quel genre d’amie/femme/humaine est Éloïse?

Gabrielle St-Denis : C’est une passionnée. C’est une amie présente pour ceux qui sont près d’elle. Elle aime l’aventure, les voyages.
Louis Lafrenière : Jeune, elle a été renfermée. Elle donne parfois l’impression d’être intimidante, distante, mais en réalité, c’est une protection. Elle a un cœur en or. La perception qu’ont les gens au premier coup d’œil n’est pas toujours la bonne. Il faut la connaître.

Quel genre d’homme ça prend pour Éloïse?

GSD : Il faut que ce soit le meilleur gars de la Terre, ça, c’est sûr! Elle aime l’authenticité, les gens vrais, sans malice. Un homme avec un grand cœur, généreux et avec de la profondeur. Beau en dedans et à l’extérieur.
LL : Éloïse a un attrait pour la spiritualité et la méditation. Elle est bien avec un homme ouvert à ça.

Comment est Éloïse lorsqu’elle est en amour?

GSD :Elle est intense, pas de doute! En fait, elle est intense dans toutes les parcelles de sa vie, travail, amitié, amour. Il faut qu’un homme sache percer sa carapace.

Pourquoi, selon vous, Éloïse est-elle célibataire à ce jour?

GSD : C’est un grand mystère; elle est tellement fine et tellement belle!
LL : Elle a fait des bouts de chemin. Chacun de ses amoureux a été une bonne personne. Je n’ai jamais vu ma fille avec quelqu’un qui me laissait perplexe. Elle est d’ailleurs en bons termes avec ses ex. C’est juste que la vie les conduisait ailleurs.

Parlez-moi de l’aspect entrepreneurial d’Éloïse, qui semble la définir de façon considérable.

GSD : Elle est fonceuse et se donne corps et âme. Elle s’est lancée dans son entreprise et souhaite se démarquer. Elle est très talentueuse dans ce qu’elle fait. Elle a un souci du détail prononcé.
LL : Elle a un sens artistique développé et un souci d’esthétique qui se transposent dans sa compagnie. Quand nous étions au Louvre, à Paris, Éloïse regardait et appréciait les œuvres à sa façon. Cette appréciation de la beauté se reflète dans tout ce qu’elle touche.

Jusqu’à maintenant, dans ce jeune parcours à OD, avez-vous ciblé un homme qui s’avère un bon potentiel pour Éloïse?

GSD : Je me fais poser cette question souvent. Renaud, l’avocat, a une belle élocution. Il s’exprime bien et je crois qu’il pourrait plaire à Éloïse, sous toutes réserves. L’avenir nous le dira.
LL : Bien franchement, il y a beaucoup d’hommes qui sont intéressants dans la cuvée actuelle. Je dirais que 80 à 90 % des personnes semblent de bons gars jusqu’à maintenant.

Comment le cœur d’un papounet réagit-il de voir sa fille quitter vers cette aventure et que souhaitez-vous qu’elle retire de cette expérience?

LL : C’est une grande fierté de voir le guts qu’elle a, car ça prend du cran. Déjà, d’avoir été choisie est un succès en soi. C’est une expérience unique qui fera partie de son vécu toute sa vie.

Quel genre de gendre vous souhaitez-vous?

LL : Je souhaite avant tout le bonheur de ma fille, c’est inévitable, mais c’est important de bien s’entendre avec son gendre. Quelqu’un avec un grand cœur, qui est protecteur, ça rassure un papa. Le rôle d’un père en est un de protection et quand un gendre arrive, ce rôle est délégué en quelque sorte. J’ai 100 % confiance au flair d’Éloïse.

OD isole de belles femmes et de beaux hommes et y ajoute de l’alcool. Inévitablement, les hormones veulent s’exprimer, présentant parfois des scènes pouvant être malaisantes. Craignez-vous que votre fille soit jugée?

LL: J’ai confiance en Éloïse et qu’elle saura mettre ses limites, comme dans la vie de tous les jours. J’ai aussi confiance en la production d’OD. Je ne pense pas qu’elle déformera la réalité à l’aide de montages. Oui, il se peut que le montage fasse ressortir des choses, mais ce que je perçois d’OD, c’est qu’il y a une grande honnêteté, je suis confiant.