Un jeune génie à Carignan
Depuis le 12 septembre, sur les ondes de Radio-Canada, les téléspectateurs ont l’occasion de découvrir la nouvelle émission 100 génies, à laquelle participe Marc-Antoine Deroy, un Carignanois de 16 ans.
Vivacité, sens de l’observation, grand bagage de connaissances et esprit d’équipe sont les qualités qui définissent les jeunes de 14 à 17 ans qui tentent de relever le défi 100 génies, un nouveau jeu-questionnaire animé par Pierre-Yves Lord.
Parmi les mêmes cent génies que l’on retrouve dans l’auditoire à chaque épisode, seulement six se retrouvent sur le panel principal afin de répondre aux questions qui sont, plus souvent qu’à leur tour, corsées tout en insufflant une bonne dose d’humilité à l’adulte qui n’a pas ouvert ses manuels scolaires depuis nombre d’années. Or, jusqu’à maintenant, accompagné de ses deux acolytes qu’il ne connaissait ni d’Ève ni d’Adam avant le tournage, Marc-Antoine Deroy s’est retrouvé à quatre reprises parmi les six élus autour desquels se concentre le show. À ce jour, la force des neurones a permis au trio d’amasser 4 000 $, que les participants se divisent en justes parts.
« Un ami avec qui je suis à Génies en herbe m’a parlé de l’émission. Je me suis inscrit en ligne, tout simplement. J’ai dû ensuite aller au studio de Radio-Canada afin de passer des tests de logique, des tests de connaissances générales, etc. Ensuite, tous les vendredis, samedis et dimanches du mois d’août, nous avons tourné deux épisodes par jour », décrit l’étudiant de cinquième secondaire à l’école d’Éducation Internationale de McMasterville.
Être intelligent à l’école
C’est un parcours scolaire lisse et doux qui forge la jeune histoire de Marc-Antoine Deroy. Ayant une aisance naturelle depuis le primaire, il fait partie de ceux pour qui l’école est un lieu d’accomplissement.
« Je ne fais pas qu’étudier. Je fais du sport, je joue à des jeux vidéo; l’important est d’avoir un bon équilibre. » – Marc-Antoine Deroy
« Les matières dans lesquelles j’ai de la facilité sont les mathématique et les sciences. Je dois toutefois travailler plus fort en français, en ce qui a trait à la littérature et la compréhension de texte. En ce sens, en raison du stress, j’ai d’ailleurs figé sur des questions en lien avec cette matière dont je ne connaissais carrément pas la réponse », explique celui qui se voit entamer son cégep dans l’éventualité de devenir programmeur.
L’adolescence, étape où la confiance en soi se construit, peut être un passage ingrat. Entre pairs, l’intelligence et la réussite scolaire ne sont pas toujours valorisées ni même des gages de popularité. À cet effet, avoir de la facilité sur les bancs d’école peut même faire l’objet d’une source d’intimidation.
« J’ai la chance d’être dans une bonne école. Je suis bien entouré, j’ai de bons amis. Je ne fais pas qu’étudier. Je fais du sport, je joue à des jeux vidéo; l’important est d’avoir un bon équilibre », met sagement de l’avant Marc-Antoine Deroy, qui identifie sa participation à l’émission comme une expérience l’ayant aidé à émerger de sa gêne.
Une chimie naturelle
Le trio attachant duquel fait partie le jeune homme de Carignan s’est formé sur place, pendant l’émission, selon les résultats du moment. Il est composé également d’Ève Paradis et de Xavier Arata. Une chimie naturelle est née sous les yeux des téléspectateurs, les trois se complétant de belle façon selon leurs forces et leurs faiblesses. Issu de cette chimie, le rituel du high five par-dessus la tête d’Ève Paradis est devenu leur marque de commerce et a su faire sourire les plus grands, attendris devant cette complicité.
« Venant de régions différentes, et les équipes se créant sur place selon les réponses que donnent les candidats, nous ne nous connaissions pas. Une amitié a vu le jour et nous garderons contact par la suite », complète Marc-Antoine Deroy, digne représentant de la matière grise.