Tournages dans la région: les coûts exigés varient entre les municipalités

VISIBILITÉ. La région est régulièrement à l’honneur au petit et grand écran. Les municipalités mettent en place des actions pour encadrer les tournages. Le Journal de Chambly a dénombré où il y a eu le plus de tournages sur le territoire au cours des dern

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Depuis l’hiver 2013, 12 permis ont été donnés par la Ville de Chambly pour permettre différents tournages. L’administration a amassé 13 000$ grâce à la délivrance de ces permis, dont le montant varie entre 500$ et 2000$, dépendamment des demandes et de la durée du tournage.

Une nuance est tout de même faite en ce qui concerne les tournages à vocation journalistique, qui sont exemptés de ces montants à payer.

À Chambly, le conseil a décidé en 2013 de financer des Bourses d’aide à l’excellence pour les jeunes, à l’aide des montants reçus lors de l’octroi de permis de tournage.

« Nous les accompagnions dans la réalisation de leurs projets, mais cela entraînait parfois certaines problématiques, indique le maire, Denis Lavoie. Les gens venaient et mobilisaient nos ressources. Nous avons adopté ce règlement pour en faire bénéficier nos jeunes. »

Depuis la création de ce programme, 20 bourses ont été remises à de jeunes citoyens pour soutenir leur implication dans des activités sportives, culturelles ou communautaires. Un montant de 6590$ a donc été versé grâce au revenu provenant des tournages.

Des règles différentes

À Carignan, la liste d’émissions, de publicités et de films qui ont été en partie filmés dans la municipalité est longue. On en compte près de 70 au cours des 10 dernières années.

« À Carignan, nous avons l’avantage d’avoir de beaux paysages de campagne, en étant tout près de la grande ville », précise la directrice des communications à la Ville, Élaine Magnan.

Afin de tourner dans la municipalité, les équipes doivent obtenir un permis, au coût de 250$.

Les producteurs doivent aussi remplir un formulaire pour informer l’administration municipale du lieu désiré, du scénario, du nombre de véhicules utilisés par l’équipe et des besoins techniques pour la fermeture de routes. Ces informations doivent être acheminées à la Ville au moins 30 jours avant le tournage.

Pas règlementé

Sur le sol richelois, les tournages sont moins fréquents. On n’en compte que deux au cours des dernières années.

Les producteurs doivent simplement demander une permission et obtenir des dérogations au besoin. Par exemple, il faut aviser la Ville si des roulottes doivent être installées dans la rue, en dehors des heures où le stationnement est permis.

Seuls les frais de location des différentes salles utilisées sont facturés pour les tournages.

Toutefois, la production de 19-Two à l’église de Richelieu, en novembre, a poussé la Ville à se pencher sur un projet de règlement. « Nous n’avons pas une tonne de tournages, mais c’est une volonté politique d’implanter une règlementation au cours des prochains mois », indique le directeur général de Richelieu, Daniel de Brouwer.

Lors de la visite de l’équipe de la série policière anglophone, une dizaine de roulottes s’étaient garées sur la 9e avenue, ainsi qu’entre les 2e et 3e rues à Richelieu.

À Saint-Mathias-sur-Richelieu, Marieville, Rougemont et Saint-Angèle-de-Monnoir, aucun permis n’est nécessaire pour permettre un tournage, il n’existe donc pas de liste dénombrant le nombre de tournage sur ces territoires.