Thierry Larose, propulsé vers la gloire

L’auteur-compositeur-interprète originaire de Marieville, Thierry Larose, vit sur un nuage depuis qu’il a appris sa nomination dans pas moins de deux catégories au Gala de l’ADISQ. C’est le 7 novembre prochain qu’il vivra l’expérience de la cérémonie, une première pour lui.

Sacré plus jeune récipiendaire du prix SOCAN pour son tube Les amants de Pompei, l’artiste de 23 ans se remettait à peine de ses émotions qu’il se pince aujourd’hui d’être nommé dans deux catégories au Gala de l’ADISQ, soit révélation et album rock de l’année pour son album Cantalou, un mélange de folk-rock et d’indie pop lo-fi, qui vient de dépasser le million d’écoutes sur les plateformes Spotify et Apple.

Au cours d’un nouvel entretien avec l’artiste, le journal a voulu savoir ce que ça fait d’avoir autant de succès. « Lorsqu’on est en studio, on ne pense jamais à ces choses-là. On veut simplement faire de la musique. Alors d’avoir ce genre de reconnaissance, c’est fou! »

« Je me sens plus solide sur scène, plus en confiance qu’avant. » – Thierry Larose

Fan-club à Marieville

Lorsqu’on lui demande s’il est conscient de la fierté locale et de l’amour que lui porte le public dans sa ville natale et dans le reste de la région, Thierry répond que « la pandémie a fait en sorte que je n’ai pu y donner des spectacles comme j’aurais souhaité le faire, à Marieville ou à Chambly, ce qui m’aurait permis d’aller à la rencontre du public local. Mais j’ai tout de même pris conscience de son appui avec le vote pour le Prix de la chanson SOCAN. Je savais que beaucoup de gens de là avaient voté pour moi. Alors, oui, je ressens leur soutien! ». À Marieville, ses plus grands fans sont encore ses parents. « Ils ont d’ailleurs gardé l’article de notre dernière entrevue. Chaque fois que je leur rends visite, je vois cet article du Journal de Chambly collé sur le mur! »

Recommencer les spectacles

Quant au fait de pouvoir à nouveau se produire sur scène, Thierry s’avoue soulagé. « On a pu recommencer les concerts et les salles sont bien remplies. Je suis donc très content. » C’est à Val-d’Or, cet été, qu’il a pu se produire sur scène pour la première fois avec le groupe qu’il a monté, composé de ses amis Charles-Antoine Olivier (batterie), Sam Beaulé (basse), Alexandre Martel (guitare), Lou-Adriane Cassidy (chœurs, guitare et tambourine).

« J’ai un groupe du tonnerre, je l’appelle le thunder band. J’ai vraiment vécu quelque chose d’incroyable avec eux. Je me sens plus solide sur scène, plus en confiance qu’avant. » Le groupe est présentement en train de préparer le nouvel album de Thierry. En attendant, il a offert à son public de quoi se mettre sous la dent, une autre version de sa chanson De la perspective d’un vieil homme. Remixé par l’artiste P’tit Belliveau, qu’il a rencontré aux Francouvertes de 2019, le morceau originalement acoustique est redécouvert en un son plus synthétique. « Ça faisait longtemps que l’on voulait collaborer et j’ai eu cette idée. Je savais qu’il trippait sur tout ce qui était ordinateur. Il est très pro en studio et je lui ai donné carte blanche. Je suis un grand fan de ce qu’il fait et je savais que ce serait bon. »

À l’idée d’aller à son premier Gala de l’ADISQ, Thierry se montre fébrile. « J’ai hâte! », lance-t-il. En tant qu’artiste nommé pour la première fois, Thierry est candidat pour le prix remis de la part du public, en parallèle des deux prix remis par l’Académie et pour lesquels il est aussi en lice. Ses fans pourront voter pour lui jusqu’au 14 octobre, à 17 h.