Star Académie 2021 : un bijou de variété
Avec ses variétés tous plus spectaculaires les uns que les autres, Star Académie 2021 a habitué le Québec à une télévision de haut niveau, mettant en valeur plusieurs talents de notre région.
Le journal s’est entretenu avec le producteur de l’émission, Jean-Philippe Dion, ainsi qu’avec des membres de l’entourage de Guillaume Lafond et Lunou Zucchini, deux candidats dont la popularité ne fait que croître.
Les proches des stars en devenir
Lise, la mère de Guillaume, candidat de Richelieu, raconte être très fière de son fils, qui a été le premier choix protégé du public les deux fois où il a été en danger. « C’est un introverti, Guillaume. Il a de belles valeurs, mais il est timide et n’ose pas trop extérioriser ses émotions. Il a quelques insécurités. » Elle conçoit que cette vulnérabilité est aussi ce qui fait sa modestie et son charme, et qui, combinée à son talent, en a peut-être fait l’un des chouchous du public. Sa version de la chanson Shallow, de Lady Gaga, aura également marqué les esprits.
En danger cette semaine, une autre candidate s’impose de plus en plus à l’écran. Il s’agit de la fille de la célèbre chanteuse Luce Dufault, Lunou Zucchini, qui a fait toute une performance lors du dernier show de variétés. Son interprétation du tube Oxygène, de la grande Diane Dufresne, en duo avec l’autre « grande », Véronic DiCaire, est l’un des moments forts de cette édition de Star Académie. Son copain, Charles-Étienne, raconte qu’il n’a manqué aucun épisode, pas même une quotidienne depuis le début de l’aventure. « C’est drôle, parce que ça fait plus de dix ans que nous formons un couple, Lunou et moi, et jamais personne de ma famille à part moi ne l’avait encore entendue chanter. Et là, tout le monde capote! », nous a-t-il confié sur un ton empreint de fierté. Il reconnaît aussi qu’après avoir regardé d’autres émissions de téléréalité, telles que Big Brother et Occupation Double, ces dernières ne font pas le poids face aux moments d’authenticité que nous offre Star Académie, dont il apprécie particulièrement les séances post mortem avec Lara Fabian.
« On a gardé les éléments qui faisaient que l’on aimait le bon vieux Star Académie (…) » – Jean-Philippe Dion
Une production marathon
En entretien avec le journal, le producteur Jean-Philippe Dion admet que pour produire du contenu aussi diversifié chaque semaine, il faut environ 200 personnes pour y travailler et y investir énormément de temps et d’énergie. « C’est assez spectaculaire comme exercice. Dans ma vie, j’ai produit plusieurs éditions du Gala Artis, l’une des plus grosses émissions de variétés au Québec, et ça prenait entre six et sept mois de préparation. Avec Star Académie, on en monte une chaque semaine pendant 12 semaines de suite! »
Il ajoute que « la pandémie a rendu les choses bien plus difficiles sans que l’on puisse s’y attendre. Ce n’est pas seulement qu’il nous manque du public dans la salle, mais il nous en manque pour donner de l’ambiance. Il manque des stars internationales pour interpréter des chansons de répertoire avec les candidats. Heureusement, les académiciens compensent avec l’énergie qu’on leur reconnaît, parce que dès le début de l’aventure, ça a été leur normalité. On a aussi l’opportunité d’offrir plus de visibilité à nos artistes québécois ».
Cette édition se démarque notamment pour la place qu’elle accorde à la différence sous toutes ses formes, misant sur la diversité culturelle et musicale, parce qu’elle met en valeur des talents aux différents parcours, influences, origines et styles, et leur permet aussi d’exprimer leur créativité en tant qu’auteurs-compositeurs, un luxe auquel la télé québécoise ne nous avait pas habitués. « On a gardé les éléments qui faisaient que l’on aimait le bon vieux Star Académie, dont l’autobus, les mises en danger, les professeurs, le grand plateau du dimanche, etc. Puis on s’en est réapproprié le concept pour en faire une nouvelle proposition, notamment en étant inclusif de la diversité. Beaucoup de personnes de nombreuses communautés culturelles se sont présentées aux auditions. », se félicite M. Dion. Il espère que l’émission aura créé un précédent en ce sens, « car il manque énormément de diversité à la télé. Il faut dire qu’à Star Académie, les gens n’ont pas été choisis en fonction de leur couleur de peau, mais bien de leur talent, au sein d’un bassin hétérogène de candidats. Dashny, Queenie et Annabel ajoutent quelque chose d’extraordinaire à l’émission. »
Il sera possible de voter pour votre candidat préféré parmi ceux en danger lors de l’émission de ce dimanche, 19 h à TVA, et de passer de bons moments au manoir Maplewood de Waterloo devant les quotidiennes diffusées du lundi au jeudi, de 19 h 30 à 20 h.
Question aux lecteurs :
Qu’avez-vous pensé des dernières émissions de variétés de Star Académie?