Richelieu lance les Fêtes avec Guylaine Tanguay
La chanteuse country Guylaine Tanguay s’arrêtera à Richelieu le 1er décembre pour présenter le concert de Noël. Le spectacle Que les Fêtes commencent, dont le répertoire découle de l’album du même nom, sera présenté à 19 h 30, à l’église de Richelieu.
Il est possible de se procurer des billets au coût de 25 $. Ils sont en vente à l’hôtel de ville de Richelieu, au IGA Marché Lemieux et sur le site Internet de la Municipalité.
À quoi le public peut-il s’attendre de ce spectacle?
« C’est un spectacle en lien avec mon album. Ce n’est pas juste un spectacle de Noël ou du Jour de l’An. C’est un mixte des deux. Je commence avec des chansons du début de Noël et de la préparation, ensuite on passe Noël et on s’en va vers des rigodons du Jour de l’An. J’ai aussi un numéro country et un autre de mon spectacle 3764 Elvis Presley Blvd. Je traverse tout ça avec les gens pendant une heure et demie. Je raconte aussi, à travers ça, mes petites histoires. Je ne suis pas une raconteuse comme Fred Pellerin. J’explique pourquoi je chante ces chansons, c’est quoi mon univers. Je les emmène avec moi là-dedans. »
C’est comment, de chanter dans une église?
« Tous les spectacles dans les églises sont le fun et ont un caractère différent. Un spectacle de Noël dans une église, ce n’est pas juste différent, ça devient magique. Jeune, je chantais à la messe de neuf heures et à la messe de minuit. Ça me ramène là-dedans. Les gens ont une attention différente dans une église. Ils sont plus sensibles et à l’écoute. »
Vous présentez un spectacle de Noël. Parlez-nous de ce que représente le temps des Fêtes pour vous.
« Je commence Noël très tôt. J’ai déjà commencé des spectacles. Cette année, j’ai fait mes décorations tôt à la maison. Ça me met dedans. Pour moi, Noël est une période de rencontre familiale. Je reçois les 24-25 et 27 décembre et peut-être le 26 aussi, si des gens autour de moi sont seuls. J’aime beaucoup recevoir. Je ne suis pas le genre de personne à aller au magasin pour remplir le dessous du sapin. Je l’ai fait quand mes filles étaient petites. Là, j’offre de bons repas. Si l’une de mes filles me dit qu’elle a une amie qui est seule, je lui dis de l’inviter. J’ai été éduquée comme ça. Ce n’était pas rare que ma mère dise “ un voisin est seul, on va l’inviter “. Noël, c’est le temps de faire le tour de soi et si une personne a besoin, c’est le temps de l’aider. »
Vous êtes une chanteuse country, pourquoi avoir choisi ce créneau?
« J’ai commencé à chanter à sept ans avec ma mère et mon oncle qui avaient un band country. J’ai toujours chanté avec des gens qui faisaient du country. J’aurais pu changer en vieillissant, mais c’est le monde et le public qui me conviennent le mieux. C’est un public tissé serré, comme une famille. Quand tu chantes country, il faut que tu t’attendes à te faire arrêter par des gens et passer du temps à jaser. »
Avez-vous des anecdotes cocasses avec des
« J’en ai tous les jours. Je ne remarque pas toujours quand les gens me regardent. Parfois, je sors avec ma fille et elle est crampée de voir des gens s’arrêter dans des bouts de rangée, essayer de faire des photos avec leur cellulaire ou les entendre dire “ oui, c’est elle “. Quand je vois des gens faire ça, je fais exprès de leur dire bonjour. S’ils ont le téléphone dans la main, je leur demande s’ils veulent une belle photo. Je ne suis pas gênée de faire ça. Je le prends en riant. Dans un restaurant, en Floride, il y avait une famille à la table à côté qui avait tout tassé sur la table pour me filmer. Parfois, des gens m’attendent dans leur voiture à la sortie d’un magasin. C’est mon quotidien. Je trouve ça cute. »
Y a-t-il des festivals ou des spectacles incontournables pour vous?
« Je me plais pas mal partout. Plein d’endroits ont un petit cachet. Quand je débarque chez nous, à Dolbeau (sa ville natale), c’est spécial. Dans la salle, il y a des anciens professeurs, des anciennes amies du secondaire qui viennent avec leurs enfants. C’est particulier. C’est l’endroit où j’ai le plus de stress parce que je veux que ça se passe bien et que les gens soient fiers. Les endroits qui m’ont donné une première chance et permis de chanter, c’est spécial. Il y a aussi toujours un festival que les chanteurs country aiment faire, c’est le Festival western de Saint-Tite. »
Vous avez un horaire chargé. Comment réussissez-vous à concilier le travail et la famille?
« Oui, j’ai un horaire chargé. Mais j’ai connu mon succès tard et j’ai eu mes filles jeune. Elles sont rendues grandes. Elles ont 26, 24 et 19 ans. On se donne des rendez-vous par textos et quand elles sont disponibles, on se regroupe pour un souper. Mes filles sont très attachées à leur famille; je leur ai donné cette valeur. Même si je ne suis pas là, on s’écrit tout le temps. On profite aussi de tous les moments qu’on peut être ensemble. Je pense que je suis présente malgré mon horaire chargé. Mon conjoint, Carl (Bazinet), est mon gérant. On est toujours ensemble et on s’occupe de plein de trucs ensemble. Heureusement qu’on s’entend bien! »