Marieville : une fresque à terminer
Le Carrefour Jeunesse-Emploi de Marieville cherche des artistes peintres bénévoles pour terminer sa fresque murale située autour de sa porte d’entrée. Le mur est devenu connu dans la ville grâce à sa première moitié peinte.
« Il faut reconnaître que cela égaie le passage. D’ailleurs, les gens nous le disent. » Véronique Choquette, conseillère en développement professionnel au Carrefour Jeunesse-Emploi de Marieville, est satisfaite du travail déjà réalisé sur la fresque murale adossée à ses bureaux. Désormais, elle cherche des artistes peintres pour terminer l’œuvre.
Mais le travail ne se résume pas à peindre la surface, longue d’une vingtaine de mètres sur trois mètres de haut. Il en faut un peu plus. « Cela passe par trois étapes, poursuit Véronique Choquette. Il faut d’abord dessiner ce que l’on souhaite sur papier, puis rendre le plan plus précis par informatique. Là, on pourra se rendre davantage compte des proportions et voir si le dessin est possible. Enfin, on représente ce que l’on souhaite à la craie sur le mur pour finalement le peindre, le plus souvent au rouleau. Les artistes montent aussi sur des échafaudages. Au bout du compte, c’est une belle expérience. »
Éric Larivière s’est porté volontaire pour peindre la fresque. Artiste peintre par passion, il a participé à la réalisation de la première moitié de l’œuvre. Au vu de la surface restant à dessiner puis à peindre, il espère que d’autres artistes bénévoles se joindront à lui. « Je suis heureux de pouvoir participer à ce projet et je le fais de très bon coeur. Et pour cause, le Carrefour Jeunesse-Emploi de Marieville m’a aidé lorsque je traversais une période difficile. J’ai donc énormément de respect pour eux. Je viens sur mon temps libre pour aider. »
Les deux visages de Marieville
Pour le moment, la fresque est représentée par une forêt sous un ciel bleu où des nuages sont parsemés. On voit aussi des marcheurs réaliser une randonnée. « Le thème était basé sur la nature, explique le peintre. Mais la deuxième partie sera plus urbaine, avec davantage de personnages. Ce mur représentera ainsi les deux faces de Marieville. »
En attendant ses futurs collègues, Éric Larivière mesure l’ampleur de la tâche qui l’attend. « Cela prend beaucoup de patience. Le plus difficile est de garder les perspectives, surtout pour les personnages. »
En tout cas, Véronique Choquette apprécie le travail réalisé jusqu’à présent. « Maintenant, lorsque des personnes nous demandent où nous sommes, nous citons juste la fresque murale et les gens s’orientent très bien! »