Le vieil hêtre de Sainte-Angèle élu l’Arbre de l’année Québec

Le 30 septembre 2015 prenait fin le vote populaire de la première édition de l’Arbre de l’année Québec. Ce concours, lancé au printemps dernier par les magazines et organismes de vulgarisation scientifique francophone, invitait les gens à présenter la can

Entremêlant des événements historiques à des épisodes naturels marquants, le texte de monsieur Mercier est évocateur et sensible : « Tu as pris racine vers 1650 au milieu d’une forêt dont il ne reste aucune trace. Tes racines se sont diffusées au cœur des terres les plus fertiles du Québec. Tu es témoin vivant de cette époque lointaine. […]

Tu trônes à côté de cette jeune église centenaire. Autour de toi, le cimetière. Et toi, seul hêtre vivant parmi tous ces êtres disparus que tu as vu naître et mourir. Ton sol a été hydraté par tant de larmes de joie et de tristesse. »

Pour la sélection des candidats finalistes, le jury a tenu compte de l’histoire de ces arbres, de leur importance culturelle, affective, sociale, symbolique et historique, en plus d’apprécier leurs caractéristiques botaniques et esthétiques. « Avec l’Arbre de l’année, nous voulons faire valoir l’importance des relations qui existent entre les individus et leur environnement, pour ensuite les inciter à s’engager dans sa protection», a souligné Maud Fillion, directrice générale des Amis du Jardin botanique de Montréal et membre du comité organisateur du concours.

Apparu pour la première fois en République tchèque au début des années 2000, le concours de l’Arbre de l’année rejoint, chaque année, des centaines de milliers de personnes dans le monde. L’édition québécoise a été lancée pour la première fois en 2015 à l’initiative des magazines et organismes de vulgarisation scientifique francophones suivants : Agence Science-Presse, Les Amis du Jardin botanique de Montréal, Les Cercles des jeunes naturalistes, Curium, Les Débrouillards, Les Explorateurs, Nature sauvage, QuébecOiseaux, Québec Science, Science pour tous, l’Association pour l’enseignement de la science et de la technologie au Québec (AESTQ) et l’Association francophone pour le savoir (Acfas).